Letzshop.lu gonfle ses ventes de 803% en un an
Letzshop.lu gonfle ses ventes de 803% en un an
En à peine deux ans et demi, Letzshop.lu a bien grandi. Pas encore au point de jouer dans la cour des grands du e-commerce, mais la plateforme de vente en ligne luxembourgeoise a su se faire une place auprès des acheteurs locaux. Et en cela, la crise covid est venue booster une tendance qui se dessinait depuis quelques mois. Ainsi, de l'avis même de son nouveau coordinateur Philippe Herremans, 2020 aura été l'année d'une «progression particulièrement spectaculaire».
Fausse modestie des mots, derrière des chiffres qui donnent le tournis en réalité. Les commandes? Elles ont augmenté de +1.434% de 2019 à 2020. Le chiffre d'affaires généré? Il a explosé de 803% en douze mois (le montant reste confidentiel). De quoi ravir le groupement d’intérêt économique (GIE) Luxembourg for Shopping en charge du site. A savoir : la direction générale des Classes moyennes, la Chambre de commerce, la Confédération luxembourgeoise du commerce, la Ville de Luxembourg ainsi que 17 communes.
Pour le ministre des Classes moyennes, Lex Delles (DP), la satisfaction est d'autant plus grande qu'au-delà de la croissance inimaginable entraînée par les nouveaux réflexes de consommation, la plateforme aura permis à de nombreuses enseignes de continuer leurs ventes, même rideau baissé. Et les commerçants ne s'y sont pas trompés en venant toquer à la porte de la plateforme pour y faire figurer leur gamme. Ils sont 72 commerçants locaux à y avoir installé leur vitrine électronique désormais (soit près de 500 au total).
D'autres marchands devraient suivre, ne cache pas Letzshop. En effet, comme les mois passés, pas question de faire payer un droit d'inscription. C'est gratuit, ça rapporte : que demander de plus au terme d'une année particulièrement compliquée. Autant que les internautes découvriront bientôt plus que les 387.870 produits actuellement référencés (dont 2.270 «Made in Luxembourg»).
Encourageant pour l'avenir de la plateforme, nombre des clients venus cliquer lors des fermetures des commerces dits non essentiels, sont restés fidèles au site ensuite. De quoi maintenir les ventes «à un niveau élevé», constatent ces initiateurs. Ce qui pour Lex Delles ne peut être qu'un argument pour continuer à promouvoir la plateforme auprès de plus d'enseignes encore, peut-être encore un peu timides pour sauter le pas digital.
Mais disposer ainsi à peu de frais, d'une boutique en ligne ouverte 24h/24, sans risque d'infection et à forte visibilité, cela devrait aider à assouvir l'ambition qui reste «d’aider les commerçants locaux à intégrer le commerce électronique dans leur quotidien», non?
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