Les syndicats de la Place «déterminés» sur les congés
Les syndicats de la Place «déterminés» sur les congés
Photo: Pierre Matge
Quelques jours après la sortie de l'ABBL et de l'ACA dénonçant la mise en oeuvre d'un 26e jour de repos légal «dans des secteurs régis par une convention collective de travail ayant plus de 25 jours», Aleba, OGBL et LCGB veulent «faire entendre raison» aux organisations patronales.
Quelques jours après la sortie de l'ABBL et de l'ACA dénonçant la mise en oeuvre d'un 26e jour de repos légal «dans des secteurs régis par une convention collective de travail ayant plus de 25 jours», Aleba, OGBL et LCGB veulent «faire entendre raison» aux organisations patronales.
La remise en question par le patronat du secteur bancaire et des assurances de l'implémentation d'un 26e jour de congé légal sur la Place n'aura pas manqué de faire réagir. Plus d'une semaine après le pavé dans la mare lancé par l'ABBL et l'ACA, l'Aleba aura été le premier à dénoncer des recommandations jugées «inacceptables».
Dans un communiqué publié mercredi, la principale organisation syndicale du secteur financier estime non seulement que cette prise de position «ne respecte ni la loi ni son esprit», mais également qu'elle peut être considérée comme «discriminante vis-à-vis des salariés plus âgés».
Il n'est pas concevable de faire une différence entre les salariés de la Place
Une référence aux recommandations patronales qui s'étonnaient de l'application de la nouvelle loi à toutes les catégories de personnels, notamment ceux de 50 ans et plus, bénéficiaires de dispositions spécifiques prévues dans les conventions collectives sectorielles. L'ABBL et l'ACA précisant que ces dernières leur octroyaient actuellement entre 36,5 et 38,5 jours de congés chaque année.
«Il n'est pas concevable de faire une différence entre les salariés de la Place», martèle de son côté Gabriel Di Letizia, président du LCGB-SESF, qui précise que «l'interprétation de la loi faite par l'ABBL et l'ACA sera mise à l'ordre du jour de la prochaine commission paritaire». Cette dernière, chargée de résoudre «les problèmes qui pourraient concerner l'application de la convention collective», doit se réunir le 7 mai prochain.
Pour Véronique Eischen, membre du bureau exécutif de l'OGBL, la prise de position patronale est jugée «d'autant plus étonnante qu'elle a été faite sans même une concertation avec les partenaires sociaux, ce qui n'est pas de nature à promouvoir le dialogue social».
Analyse partagée par Laurent Mertz, secrétaire général de l'Aleba, qui estime «que la décision du gouvernement doit être appliquée pour tous, et que les syndicats sont déterminés à se battre pour cela.» À l'heure actuelle, certaines banques ont d'ores et déjà appliqué la nouvelle législation à l'ensemble de leurs salariés.
Six mois après le début des négociations officielles, syndicats et représentants patronaux des acteurs de la Place ont paraphé, ce jeudi, les conventions collectives qui gèrent le cadre des quelque 50.000 salariés du secteur bancaire et de celui des assurances.
La sortie commune de l'OGBL et du LCGB remettant en cause l'accord de principe trouvé sur le renouvellement des conventions collectives de secteur des banques et des assurances n'est pas du goût du principal syndicat de la Place. Qui dénonce, vendredi, «un déballage médiatique».
Dix jours après l'annonce d'un accord de principe entre l'Aleba et les représentants patronaux des banques et des assurances, l'OGBL et le LCGB dénoncent «un cavalier seul» inédit. Le tout, sur fond de remise en question de la représentativité sectorielle.
Le conflit qui oppose syndicats du secteur bancaire et représentants du patronat sur l'application d'un nouveau jour de congé reste d'actualité malgré la tenue, mardi, d'une réunion spécifique. Les syndicats prévoient d'ores et déjà «une série de mesures».
Une semaine après l'adoption à la Chambre d'un jour de repos légal supplémentaire, la question de l'application de la mesure pose question. Notamment dans le secteur financier où l'ABBL et l'ACA regrettent que «la politique de l'arrosoir soit une nouvelle fois utilisée».
Le syndicat du secteur bancaire a fait le point: Rakuten Europe, JP Morgan, BSI, Garanti Bank et Unicredit... 280 salariés ont perdu leur emploi dans le secteur bancaire luxembourgeois depuis douze mois.
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
Le premier trimestre 2022 s'est positivement déroulé du point de vue de la situation financière de l'Etat. Yuriko Backes, la ministre des Finances, a fait le point ce lundi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière de climat.
L'emploi salarié au Grand-Duché continue de progresser. Le pays compte aujourd'hui 212.343 frontaliers, contre un peu plus de 245.000 salariés résidents.
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