Il faudra ensuite attendre fin juin pour retrouver les soldes au Grand-Duché.
Photo : Anouk Antony
Les magasins en Belgique ont bénéficié de deux semaines bonus, les boutiques françaises pourront casser les prix jusqu'au 2 mars, mais au Grand-Duché, la fin des soldes reste fixée à ce mercredi 17 février.
Les magasins en Belgique ont bénéficié de deux semaines bonus, les boutiques françaises pourront casser les prix jusqu'au 2 mars, mais au Grand-Duché, la fin des soldes reste fixée à ce mercredi 17 février.
Pour bien des commerçants, les premiers soldes 2021 auront été plus moroses que roses. L'affluence habituelle n'étant pas au rendez-vous des bonnes affaires de ce début d'année. Il n'empêche pas question pour la Confédération luxembourgeoise du commerce de demander à rallonger la période de promotions. «En fait, ce serait contre-productif, assume Claude Bizjack, directeur-adjoint de la CLC. Si on commence à étendre ce temps fort, il perdra toute substance.»
Les consommateurs n'ont donc plus qu'à se presser pour bénéficier des plus belles réductions. Le 17 février au soir, il en sera fini des soldes luxembourgeois débutés le 20 janvier. «Je sais que dans les pays voisins, un autre choix a été fait mais ils ont subi d'autres contraintes que nous sur l'ouverture des magasins», justifie Claude Bizjack. Et même si côté Grand-Duché, quatre dimanches d'ouverture potentiels ont été sacrifiés sur l'autel de la protection sanitaire, cela n'y change rien.
Ainsi, en France, le gouvernement a décidé de prolonger la période des soldes jusqu'au 2 mars. Deux semaines de plus pour des marchands qui ont vu la prolongation de l'état d'urgence, le couvre-feu en place (à partir de 18h) ou la fermeture des galeries commerciales nuire à leur activité ces dernières semaines.
Vivement l'été
En Belgique également, quinze jours supplémentaires de soldes avaient été autorisés. Les magasins pouvaient ainsi afficher des rabais jusqu'à ce lundi 15 février (contre fin janvier initialement).
Maintenant, les soldes remballeront leurs étiquettes jusqu'à l'été. Les prochaines dates officielles étant fixées, au Luxembourg, du 26 juin au 24 juillet.
Selon les experts, une société sur dix ne serait pas viable et la pandémie sanitaire pourrait bien aggraver la situation. Le ministère de l'Economie se veut néanmoins rassurant, estimant le risque «minime» pour la stabilité des marchés financiers.
Entre LCGB, OGBL et UEL, les positions sont loin d'être les mêmes pour assurer aux indépendants en crise l'équivalent d'un chômage partiel. Pas de doute : Dan Kersch a réussi à attiser le dialogue.
La crise a mis à rude épreuve les comptes des sociétés, mais aussi les nerfs et le moral de leurs dirigeants. C'est pour ces chefs d'entreprise au bord de la rupture qu'une helpline de soutien vient d'ouvrir.
La sortie de crise tardant, l'enquête de la Chambre des métiers auprès de ses adhérents montre que l'optimisme n'est pas d'actualité en ce début d'année. D'où un appel du pied à l'Etat à maintenir (et même accentuer) ses aides.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Les soldes ont commencé samedi dernier et les affaires ont été plutôt au beau fixe. Mais ont-elles encore une utilité alors que la loi de juillet 2012 permet de faire des promotions tout au long de l'année, et que les ventes privées sur Internet fleurissent ?
Les premiers chiffres de l'Adem pour 2021 sont rassurants : le nombre de demandeurs d'emploi inscrits reste stable. Au 31 janvier, 19.882 personnes étaient ainsi à la recherche d'un emploi.
S'il n'a pas replongé dans 100% de ses activités, l'établissement de soins et bien-être accueille toutefois presque autant de curistes qu'avant l'apparition du covid.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
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S'il n'a pas replongé dans 100% de ses activités, l'établissement de soins et bien-être accueille toutefois presque autant de curistes qu'avant l'apparition du covid.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
Économie
par
Anne-Sophie DE NANTEUIL
4 min.18.02.2021