Sur les trois derniers exercices, les assureurs ont versé 230 millions d'euros pour des événements exceptionnels, rappelle lundi Marc Hengen administrateur-délégué de l'ACA.
Photo: Guy Jallay
Dix jours après les violentes inondations qui ont frappé le Luxembourg et face à la multiplication des événements météorologiques extrêmes, l'association des assureurs et réassureurs juge lundi probable la revalorisation du montant des contrats.
Dix jours après les violentes inondations qui ont frappé le Luxembourg et face à la multiplication des événements météorologiques extrêmes, l'association des assureurs et réassureurs juge lundi probable la revalorisation du montant des contrats.
L'heure du bilan comptable des intempéries du 14-15 juillet a sonné. Et la facture s'annoncera salée. Que ce soit à court ou à moyen terme, à en croire Marc Hengen, administrateur-délégué de l'association des compagnies d'assurance et réassurance (ACA). Car si les inondations qui ont submergé une grande partie du Luxembourg il y a dix jours coûteront au bas mot 120 millions d'euros, selon la dernière estimation réalisée, elles pourraient «aboutir à une nouvelle réévaluation une fois la totalité des déclarations de sinistres analysées.»
Interrogé lundi sur les ondes de la Radio 100,7, Marc Hengen confirme qu'à ce jour l'enveloppe globale porte uniquement sur les «6.000 dossiers déposés» dédiés aux dégâts causés aux habitations et sur le coût «des 1.000 voitures submergées et inutilisables». Des biens protégés par l'assurance habitation et l'assurance automobile, toutes deux obligatoires au Grand-Duché. Sans oublier ceux et celles qui ont souscrit une assurance inondations optionnelle qui permet à leurs souscripteurs de bénéficier d'une couverture minimale à hauteur de 20.000 euros par an et par sinistre pour ceux situés en zones inondables. Et de 200.000 euros pour les autres.
Affirmant que «les assureurs et réassureurs regardent ce qui se passe» et notamment «des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents», Marc Hengen ne peut cacher que la conséquence de cette tendance «devrait être la hausse des primes d'assurance» afin de «garantir la stabilité financière des compagnies». Référence indirecte au fait qu'au cours des trois derniers exercices, les assurances ont dû verser 230 millions d'euros pour des événements exceptionnels, sans compter les autres sinistres couverts. Des montants «qui dépassent largement les primes d’assurances encaissées pour couvrir ces risques».
Face à cette situation, le président du comité de direction de l'ACA assure que «chaque compagnie décidera de la politique qu'elle souhaite adopter pour mener à bien ses missions». Et se garde donc bien d'avancer le montant potentiel de la revalorisation à venir des contrats. Questionné sur la possibilité de voir à l'avenir se multiplier les assurances liées aux intempéries, Marc Hengen juge l'option probable, en précisant toutefois que ces dernières devraient rester optionnelles.
Pour le chercheur en hydrologie Jeff Da Costa, le gouvernement doit revoir ses plans d'interventions d'urgence en cas d'inondation via une meilleure coordination des effectifs et le déploiement d'un système d'alarme à grande échelle.
L'Association des compagnies d'assurance s'attend désormais à devoir dédommager pour 120 millions d'euros de sinistres après les pluies diluviennes des 14-15 juillet. Une première estimation tablait plutôt pour 50...
Deux ans après la tornade sur Pétange, les inondations de cette mi-juillet vont coûter cher aux assureurs luxembourgeois. Car cette fois il ne s'agit plus d'un épisode localisé mais bien généralisé à l'ensemble du pays.
Le sous-sol est sous l'eau, la voiture est endommagée: dans une inondation, la facture peut rapidement grimper. Les compagnies d'assurance luxembourgeoises sont sous pression en raison de l'augmentation des catastrophes naturelles.
Les inondations inédites du 22 juillet 2016 dans la Vallée de l'Ernz ont montré les limites des garanties d'assurances proposées jusqu'ici au Luxembourg. A partir du 1er juin 2017, les assureurs proposeront une meilleure prise en charge des sinistres liées aux inondations grâce à une couverture d'assurance complémentaire.
Le week-end dernier, de nombreuses municipalités ont été surprises par des tempêtes dévastatrices et des pluies torrentielles. Une grande partie des biens ont été détruits par les inondations: mais qui va payer quoi?
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