Près d'un salarié sur cinq bénéficie de chèques-repas au Luxembourg.
Photo: Pierre Matgé
Alors que les restaurants ont baissé le rideau jusqu'à la mi-janvier en raison de la pandémie, Edenred et Sodexo, les deux sociétés émettrices ont annoncé prolonger la durée de validité des tickets restaurants.
Alors que les restaurants ont baissé le rideau jusqu'à la mi-janvier en raison de la pandémie, Edenred et Sodexo, les deux sociétés émettrices ont annoncé prolonger la durée de validité des tickets restaurants.
(ASdN) - Voilà une nouvelle qui devrait plaire à certains salariés. Car si les restaurateurs du pays ont dû à nouveau fermer les portes de leur établissement fin novembre rendant impossible l'utilisation des chèques-repas, les employés pourront désormais bénéficier d'un délai supplémentaire pour les dépenser. Censés expirer à la fin du mois de février, la durée de validité des chèques sera en effet prolongée jusqu'à fin juin 2021, a indiqué à L'essentiel David Dupuis, chargé de la communication d'Edenred, l'une des deux sociétés émettrices des tickets au luxembourg.
Une mesure exceptionnelle que le porte-parole du groupe justifie auprès de nos confrères par la volonté de «préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires de ces chèques». Mais aussi, d'«apporter son soutien aux restaurateurs dans ces moments difficiles».
Car pour l'heure, les restaurants du pays ne peuvent compter que sur les aides de l'Etat, les ventes à emporter et commandes en ligne. Mais si ces dernières ont augmenté lors du premier confinement, la tendance pourrait ne pas se poursuivre en cette fin d'année. Selon Caroline Thill, gérante du restaurant «Beet», «les gens commandent moins», parce que le confinement «n'est pas aussi dur que le premier», jugeait-elle mi-décembre.
Par ailleurs, si le télétravail est jugé bon pour la santé du pays en ces temps de pandémie, ce n'est pas le cas pour l'Horeca. Car pour chaque salarié qui travaille à domicile, c'est un potentiel repas de moins à servir pour les restaurateurs. Le prolongement des accords du travail à domicile pour l'ensemble des frontaliers ne devrait en rien arranger la situation des professionnels du secteur.
Début juillet, la Fondation Idea estimait qu'un jour de télétravail par semaine pouvait engendrer jusqu'à 100 millions d'euros de perte de chiffre d'affaires par an pour les restaurateurs luxembourgeois.
A défaut de pouvoir rouvrir leurs établissements avant le 15 janvier, restaurateurs, cafetiers et hôteliers bénéficieront de soutiens et d'aménagements financiers de la part de l'Etat.
Alors que le secteur de l'horeca devra garder portes closes jusqu'à la mi-janvier, les restaurateurs essaient de garder la tête hors de l'eau. Mais si la période est habituellement chargée, cette année, les alternatives ne font pas suffisamment recette.
Parmi les nouvelles habitudes des internautes luxembourgeois, la commande en ligne de menus à emporter ou livrés à domicile a décollé depuis le printemps dernier. Mais le Statec a noté d'autres changements encore.
Les représentants de l'hôtellerie-restauration ont envoyé un courrier au gouvernement réclamant de nouvelles aides. Une bouteille à la mer pour un secteur touché, mais qui ne veut pas couler.
Si Xavier Bettel a repoussé toute idée d'un reconfinement strict, il a toutefois laissé planer la possibilité de fermer bars et restaurants jusqu'à mi-décembre.
Alors que près d'un salarié sur cinq bénéficie de ces chèques-restaurant, la Fondation Idea propose de les repenser. Avec un objectif : aider les restaurateurs du pays, à la peine depuis le début de la pandémie.
Initialement fixée du 2 au 30 janvier 2021, la période légale de ventes à prix réduit démarre finalement ce mercredi, avec deux semaines de retard. Si l'espoir renaît du côté des commerçants, la CLC tape en revanche du poing sur la table.
L'Adem annonce un nombre de demandeurs d'emploi sensiblement en hausse pour la fin de l'an passé. Avec 19.918 inscrits, le pays affiche un taux de chômage de 6,4%.
Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Ce devait être une des liaisons les plus prometteuses, mais après un essai fin 2019 aucun convoi de fret ferroviaire n'est venu de la province du Sichuan vers le Luxembourg. En attendant, les CFL misent sur leurs relations avec l'Europe du Nord.
Initialement fixée du 2 au 30 janvier 2021, la période légale de ventes à prix réduit démarre finalement ce mercredi, avec deux semaines de retard. Si l'espoir renaît du côté des commerçants, la CLC tape en revanche du poing sur la table.
L'Adem annonce un nombre de demandeurs d'emploi sensiblement en hausse pour la fin de l'an passé. Avec 19.918 inscrits, le pays affiche un taux de chômage de 6,4%.
Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Ce devait être une des liaisons les plus prometteuses, mais après un essai fin 2019 aucun convoi de fret ferroviaire n'est venu de la province du Sichuan vers le Luxembourg. En attendant, les CFL misent sur leurs relations avec l'Europe du Nord.