Les enseignes de bricolage-jardinage ne sont plus concernées par la possibilité d'allongement du temps de travail.
Photo : Anouk Antony
Décidément, la possibilité pour l'employeur de solliciter un allongement de la durée du temps de travail de ses employés ne cesse d'avancer et reculer. Cette fois, le dispositif s'éloigne de certaines professions à la demande des syndicats.
Décidément, la possibilité pour l'employeur de solliciter un allongement de la durée du temps de travail de ses employés ne cesse d'avancer et reculer. Cette fois, le dispositif s'éloigne de certaines professions à la demande des syndicats.
Un pas en avant, un pas en arrière, un pas sur le côté. Le gouvernement suivrait-il la cadence de la procession d'Echternach quand il s'agit d'allonger la durée de temps de travail. Tout le laisse croire sur la question des 60h/semaine. Une mesure qui, discrètement, avait vu son champ d'action s'élargir et qui vient -après protestations syndicales- d'être réduite à quelques domaines d'activité. A l'image de ce qui avait été décidé fin mars alors que la crise épidémique menaçait de décimer la population active.
Vendredi 15 mai, le conseil de gouvernement a donc choisi de retirer certains des secteurs en quasi-catimini le 11 mai, il avait autorisé à pouvoir travailler 12 heures par jour à raison de cinq jours par semaine. Exit certaines activités commerciales et artisanales, qui figuraient dans la liste initiale ou celle élargie. Ne sont plus concernés que 13 secteurs jugés essentiels à la bonne marche du pays. Les métiers de la construction (principal point de friction avec les syndicats), les opticiens, les activités de pressing, les enseignes de bricolage ou jardinage sortant, comme par magie, de ce dispositif sur lequel le ministre socialiste Dan Kersch n'a dit mot ces dernières semaines.
Cependant, l'organisation présidée par Nora Back s'interroge encore sur la chorégraphie du gouvernement dans ce dossier. Et sur le maintien de cette mesure d'exception. «Il ne faut pas perdre de vue que les salariés des entreprises concernées travaillent depuis fin mars à des cadences élevées et jusqu’à l’épuisement, sans pouvoir utiliser le temps de repos nécessaire normalement dû. Avec la prolongation de la dérogation aux heures maximales jusqu’à la fin de l’état de crise (NDLR: 24 juin), cette situation pourra donc perdurer pendant près de trois mois. Il est à craindre que cela pourra aussi avoir des conséquences négatives pour la santé et la sécurité des salariés concernés.»
Il est à noter que le gouvernement n’a pas reconduit la possibilité prévue pour les secteurs «essentiels» de refuser tout congé et même d’annuler des congés déjà accordés, et cela malgré des pressions patronales réclamant le maintien de cette disposition. «Les salariés de ces secteurs peuvent donc de nouveau prendre leur congé selon les règles normales prévues par le Code du travail», insiste l'OGBL.
En proposant 17 mesures, l'instance entend ouvrir des pistes au gouvernement pour de futures réformes. Des gestes permettant non seulement la relance économique du pays mais aussi un renforcement du pouvoir d'achat des ménages.
Deux mois de crise sanitaire ont freiné la production manufacturière même si certains acteurs de premier plan ont su tirer profit de la situation. Le ministre de l'Economie, Franz Fayot, a rapidement brossé le tableau.
Les syndicats croyaient l'idée abandonnée, mais, au contraire, le gouvernement vient d'élargir le champ de la mesure permettant aux entreprises de demander à leurs salariés de travailler 12h par jour.
Les nouvelles mesures imposées aux personnels sur les chantiers se payent cash par les entrepreneurs qui n'avaient pas prévu ces frais dans leur devis. Mais au-delà de cette difficulté, le secteur craint pour les délais à tenir et la chute des commandes.
La fondation Idea a présenté vendredi son nouveau tableau de bord économique et social. Un suivi mensuel détaillé et adapté à la crise actuelle, visant d'une part à comprendre les conséquences du covid-19 et d'autre part, à aider les décideurs dans leurs décisions.
Pour son premier discours du 1er Mai, Nora Back, présidente de l'OGBL, s'est voulue offensive en affichant une intransigeance quant au retour supposé d'une politique d'austérité une fois la pandémie passée.
Dans son discours du 1er Mai, Patrick Dury, président du syndicat chrétien-social, appelle à de nouvelles mesures destinées à protéger les salariés des conséquences négatives de la crise sanitaire et économique actuelle.
Déjà 19 entreprises ont déposé une demande auprès du ministère du Travail pour que leurs salariés puissent allonger leur temps de travail hebdomadaire. Une mesure temporaire durant l'état de crise.
Ludiques, faciles, rapides. Si des applications permettent aujourd'hui de réaliser des opérations boursières sans la moindre difficulté, elles restent encore rares au Luxembourg. Pas de quoi donc - pour le moment - inquiéter les acteurs de la Place.
En discussion depuis 2017 au sein de l'OCDE, la mesure est revenue la semaine dernière sur le devant de la scène avec le soutien officiel de l'administration Biden. Si le Grand-Duché assure que cela va «dans le bon sens», la mise en oeuvre concrète de la mesure s'annonce ardue.
Le soutien de l'administration Biden au projet de création d'un seuil minimal d'imposition des sociétés internationales apparaît comme le retour des Etats-Unis dans la voie du multilatéralisme, indique jeudi Pierre Gramegna qui dit vouloir mettre fin à «la course vers le bas» en matière de taxation.
D'ici à 2023, le site de production du géant de l'acier devrait être équipé d'une unité de production de biogaz destinée à réduire de 25% la consommation de gaz naturel. Un projet pensé pour jouer un rôle de «démonstrateur industriel», selon le ministère de l'Energie.
Dans un arrêt rendu mardi, la Cour administrative confirme que l'accord signé entre l'Etat, la commune de Bissen et le géant américain ne peut être rendu public. Une décision qui met fin à la procédure entamée à l'été 2020 par le Mouvement écologique.
Ludiques, faciles, rapides. Si des applications permettent aujourd'hui de réaliser des opérations boursières sans la moindre difficulté, elles restent encore rares au Luxembourg. Pas de quoi donc - pour le moment - inquiéter les acteurs de la Place.
En discussion depuis 2017 au sein de l'OCDE, la mesure est revenue la semaine dernière sur le devant de la scène avec le soutien officiel de l'administration Biden. Si le Grand-Duché assure que cela va «dans le bon sens», la mise en oeuvre concrète de la mesure s'annonce ardue.
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Économie
par
Jean-Michel HENNEBERT
3 min.07.04.2021