Si le coût des produits pétroliers a baissé, les prix des fruits frais ont eux enregistré une hausse de 6,5% au premier semestre.
Photo: Sebastian Gollnow/dpa
Que ce soit au Luxembourg ou dans le reste du monde, la pandémie sanitaire a eu un impact sur l’inflation du premier semestre. Au Luxembourg, celle-ci s'élève à 1%, relève l'Observatoire de la formation des prix dans son dernier rapport.
Que ce soit au Luxembourg ou dans le reste du monde, la pandémie sanitaire a eu un impact sur l’inflation du premier semestre. Au Luxembourg, celle-ci s'élève à 1%, relève l'Observatoire de la formation des prix dans son dernier rapport.
(ASdN) - Sans surprise, la pandémie sanitaire a eu un impact sur l’inflation. Le taux moyen de celle-ci s’est ainsi élevé à 1% au premier semestre 2020 contre 2,03% à la même période en 2019, note l'Observatoire de la formation des prix dans son dernier rapport semestriel.
Selon le comité composé de représentants des consommateurs, des organisations patronales et du gouvernement, cette hausse plus limitée serait «principalement liée à l’introduction de la gratuité des transports publics en mars 2020 et à l’effondrement des prix des produits pétroliers» suite à la crise sanitaire. Ces derniers ont en effet perdu 11,3% - et jusqu'à 25,9% pour le mazout.
Ces baisses sont néanmoins compensées par la hausse des prix des produits alimentaires et de l'électricité. Ces derniers ont en effet enregistré des augmentations de respectivement 3,1% et 9,8%. De la même manière, certains services ont vu leurs prix grimper, malgré le déclenchement d'une nouvelle tranche indiciaire en début d'année. C'est notamment le cas des maisons de retraite et de soins (+2,6%), des services d’entretien et réparations (+2,7%) ou encore les crèches et foyers de jour pour enfants (+2,7%).
Si l'inflation luxembourgeoise s'avère plus faible que celle de l'Union européenne (1,11%), elle dépasse en revanche celle de la zone euro (0,66%). Aux frontières, la France et la Belgique s'en sortent mieux avec des taux de 0,83% et 0,47%. L’Allemagne enregistre en revanche un taux en hausse par rapport à la même période en 2019 (+1,13%). Parmi les pays analysés par le comité, la palme revient néanmoins aux Pays-Bas qui présentent le taux le plus élevé avec une hausse de 1,28% au premier semestre 2020.
Même si le Luxembourg est l'un des pays européens les moins concernés par la hausse des prix, l'inflation continue de se propager à tous les secteurs de l'économie, dont les activités récréatives.
La guerre en Ukraine a fait s'accélérer la flambée des prix de l'énergie, entraînant une inflation inédite doublée d'une croissance à plat en Europe. La combinaison de ces deux phénomènes réveille le spectre de la stagflation.
Selon les calculs du Statec, l'indice des prix à la consommation a diminué de 0,1% en juin par rapport au mois précédent. Une tendance que l'institut national explique par la baisse des prix des voyages et des produits pétroliers.
La dernière étude d'Eurostat, publiée ce mercredi, fait état d'une augmentation significative du tarif des logements au Luxembourg. Par rapport au trimestre dernier, l'addition a augmenté de 4,4%.
Boissons alcoolisées, repas dans les restaurants, salons de coiffure, leçons de conduite, ....les prix de certains produits et services ont connu une réelle hausse au premier semestre 2015.
Le bitcoin a vu son prix chuter de plus de 15% lundi, tombant à 22.603 dollars, un plus bas depuis décembre 2020 et une chute de plus de 66% depuis son plus haut historique en novembre 2021.
Le choc d'inflation a eu raison du soutien à l'économie : la Banque centrale européenne va préparer le terrain jeudi à la sortie de sa politique controversée de taux négatifs, en commençant par remballer son dernier outil de rachat de dettes.
Allemagne, Belgique, France ou encore zone euro, peu importe la zone géographique où elle est calculée, l'inflation continue sa poussée de fièvre au mois de mai, pour atteindre des montants toujours plus affolants.
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