Qui a dit que le télétravail était de tout repos? Pas les chiffres du Statec.
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Les salariés en télétravail prestent, en moyenne, quatre heures de plus par semaine que leurs collègues. Une activité supplémentaire qui empiète sur les soirées et les week-ends, révèle la dernière étude du Statec.
Les salariés en télétravail prestent, en moyenne, quatre heures de plus par semaine que leurs collègues. Une activité supplémentaire qui empiète sur les soirées et les week-ends, révèle la dernière étude du Statec.
Ah, le télétravail... Il est de toutes les discussions actuelles. Et si les vertus de ce mode d'organisation ont fait leurs preuves durant les mois de confinement, cette forme connait aussi quelques points noirs. Certains employés travaillant à distance ont, notamment, pu constater que travailler depuis chez soi pouvait engendrer divers troubles de santé. S'appuyant sur deux études, menées en 2019 et en pleine crise covid, le Statec a, lui, mis au jour d'autres effets insidieux. A commencer par un allongement du temps effectivement travaillé devant son ordinateur.
Des données qu'ils ont pu collecter (uniquement auprès de salariés résidents, faut-il préciser), les statisticiens notent ainsi que la durée prestée par les télétravailleurs contraints ou volontaires ajoute quatre heures de plus aux missions hebdomadaires. Heures pas forcément comptabilisées en heures supplémentaires d'ailleurs. Selon le Statec, 55% des télétravailleurs restent d'ailleurs actifs le soir, alors que la proportion n'est que de 33% pour les salariés en présentiel dans leur société.
Le différentiel est aussi notable sur le temps passé en activité professionnelle les samedis et dimanches. Là encore, les télétravailleurs ont tendance à plus mordre sur leur week-end pour continuer à œuvrer que la moyenne de leurs collègues au bureau. Un écart de plus de 10% est ainsi constaté.
Par ailleurs, les défenseurs du télétravail ont paré cette organisation de bien des qualités: réduction du temps de trajet maison-bureau, meilleure concentration possible, plus grande liberté d'organiser son temps, conciliation plus aisée entre vie professionnelle et vie privée, etc. Seulement, à y regarder de près, les analystes du Statec remarquent que près d'un télétravailleur luxembourgeois sur cinq ne trouve pas son compte dans cette formule. 18% se disant "insatisfaits" et 3% "pas du tout satisfaits".
L'enquête menée en 2019 (avant le confinement) révélait même que le degré de satisfaction au travail des personnels était identique, télétravailleurs ou non. En fait, le niveau de satisfaction tenait beaucoup à la durée du travail à distance effectuée. Plus celle-ci était longue, moins les personnes interrogées ne semblaient en tirer bénéfice. Et le Statec d'indiquer que les personnes passant plus de deux jours par semaine en télétravail sont moins satisfaites (76%) que les salariés exclusivement employés dans leurs locaux habituels (82%).
De quoi là encore tempérer les ardeurs des pro-télétravail à tout crin. Car au-delà de 16 heures par semaine, le télétravail dégrade la satisfaction de celui qui le pratique. Sans doute, l'expérience de ce dernier trimestre viendra-t-elle quelque peu réévaluer cette nuance. Ainsi, des études plus récentes, indiquent que 55% des télétravailleurs durant la période de pandémie ont trouvé l'expérience "positive", 30% "neutre". Pour 1 télétravailleur sur 7 cependant, cette organisation reste jugée "négative". Un sentiment à prendre en compte alors que le bien-être au travail fait partie des critères désormais essentiels pour attirer ou conserver ses employés.
45% des salariés qui ont dû travailler à la maison plutôt qu'au bureau ont rencontré des difficultés. Des doléances relevées par le Statec qui pourraient refréner la volonté de passer à plus de home-office.
Le ministre des Finances luxembourgeois a confirmé, mercredi, que les frontaliers de l'Hexagone pourraient poursuivre leur mission en télétravail jusqu'au 31 août, sans risque de pénalité fiscale. Deux jours plus tôt, Bruxelles avait adopté le même calendrier.
Cupidon peut frapper partout, compris les amoureux qui se croisent sur leur lieu de travail. Mais attention, la passion des sentiments n'autorise pas tout. Petit rappel des textes en vigueur à l'heure de la Saint-Valentin.
Trop de mails, trop d'appels, trop de SMS : la surcharge d'informations est devenue un problème dans le monde du travail. Caroline Sauvajol-Rialland, professeure à Science Po Paris, explique comment ralentir la cadence.
Selon une étude du Cabinet Wisembly, les cadres passent en moyenne 16 ans de leur carrière en réunion. Soit plus d'un tiers de leur vie professionnelle. Enrico Abitelli, coach et fondateur de l'organisme de formation Trustia Partners, explique comment bien organiser ces rencontres.
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Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Ce devait être une des liaisons les plus prometteuses, mais après un essai fin 2019 aucun convoi de fret ferroviaire n'est venu de la province du Sichuan vers le Luxembourg. En attendant, les CFL misent sur leurs relations avec l'Europe du Nord.
Si les concessions respecteront bien deux dimanches de fermeture (comme voulu par le gouvernement), les professionnels de l'automobile ont choisi de prolonger leurs offres jusqu'au 13 février.
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