Les conséquences de l'implantation de Google à Bissen sont loin d'être connues.
Photo: Pierre Matgé
Le géant américain du numérique s'est invité à la Chambre ce mardi. La création d'un centre de données à Bissen comporte toujours autant de nombreuses zones d'ombre. Des interrogations que les membres du gouvernement ne sont pas parvenus à lever.
Le géant américain du numérique s'est invité à la Chambre ce mardi. La création d'un centre de données à Bissen comporte toujours autant de nombreuses zones d'ombre. Des interrogations que les membres du gouvernement ne sont pas parvenus à lever.
(ER/DS) - Ce mardi dans le cadre des débats à la Chambre, Martine Hansen(CSV)a adressé près d'une douzaine de questions sur la probable arrivée de Google au lieu-dit «Busbierg». Les ministres de l'Economie Etienne Schneider (LSAP) et de l'Energie Claude Turmes (Déi Gréng) ont fait le point sur l'état d'avancement du projet de centre de données.
Ils ont souligné à plusieurs reprises qu'à ce stade, il n'y a toujours pas de réponse concrète aux nombreuses questions notamment sur la consommation d'électricité ou d'eau. Le centre de données serait dans une première phase responsable de 7% de la consommation d'électricité nationale.
«Nous en saurons plus lorsque l'étude d'impact environnementalserasur la table (elle est attendue l'année prochaine)», a déclaré Claude Turmes qui rappelle qu'il faudra que la procédure commodo-incommodo soit lancée.
Le ministre écolo a également évoqué les progrès techniques en matière de recyclage. Les conséquences sur la nature et l'environnement dépendront des technologies utilisées par Google.Dans ce contexte, Claude Turmes a fait référence aux centres de données modernes mis sur pied dans les pays scandinaves où des villages entiers peuvent être chauffés par la chaleur résiduelle.
«Un fleuron de l'économie luxembourgeoise»
Etienne Schneider et Claude Turmes ont également rappelé l'importance du projet dans la stratégie numérique du gouvernement. «Nous avons besoin d'un centre de données, les centres de données sont les entrepôts de l'économie numérique», a commenté le ministre de l'Economie.
Et ce dernier de préciser que «ce centre de données rendrait le Luxembourg intéressant pour d'autres entreprises» et que le projet de Bissen deviendrait «un fleuron de l'économie luxembourgeoise».
Enfin le ministre a rappelé que si le projet Google ne voyait pas le jour, c'est l'Etat qui rachèterait le terrain «sans spéculation» afin d'y construire par la suite une zone d'activité économique.
Pour rappel, lors de sa dernière réunion d'information, Google a annoncé que la création d'un centre de données pourrait créer jusqu'à 350 emplois. Etienne Schneider a confirmé à Martine Hansen que la firme américaine travaillerait en étroite collaboration avec l'Adem.
Interrogés ce jeudi en commission, ni la ministre de l'Environnement, ni celui de l'Économie n'ont été en mesure d'apporter de nouveaux éléments. Au grand dam de l'opposition, alors même que ces deux implantations font débat depuis plusieurs années.
Le géant américain du numérique a décidé d’aller à la rencontre des Bissenois, ce jeudi soir. La firme américaine devrait lever une partie du voile quant à ses projets de construction de deux data centers.
Le journaliste Benoit Berthelot sera à Luxembourg ce mardi pour parler de son enquête sur le mastodonte du commerce électronique. Une multinationale dont il dénonce les travers notamment sociaux, fiscaux et environnementaux.
Google s'apprête à discuter avec les habitants de la commune. La société américaine les a invités à une réunion programmée le jeudi 21 novembre mais aucune information n'a filtré sur le contenu.
Les partis d'opposition voulaient confronter le gouvernement à de nombreuses questions critiques, mercredi, sur le projet d'implantation du data centre de Google à Bissen. L'ennui, c'est que le gouvernement n'a guère pu fournir de réponses.
Le ministre de l'Economie, Etienne Schneider, a donné quelques détails sur les pourparlers avec Google concernant le centre de données qui doit se construire au Luxembourg.
Si le montant de la vente au groupe SMS des actions détenues par l'Etat luxembourgeois reste secret, les ministères de l'Economie et des Finances assurent que la transaction ne fait peser aucun risque aux employés de la firme sidérurgique.
Avec une baisse de 18,1% du résultat annuel des banques implantées au Luxembourg, 2020 restera comme une année compliquée, indique mercredi la CSSF. Principalement pour les établissements universels et les banques spécialisées dans le financement des entreprises.
En lançant mercredi l'initiative «Stroum beweegt», les ministères de l'Energie, de l'Environnement et de la Mobilité entendent accélérer la mise en place d'infrastructures dédiées à l'électromobibilité. Que celle-ci concerne les véhicules particuliers, mais aussi les transports en commun.
Avec le changement d'actionnaire, le demi-millier d'employés du groupe sidérurgique luxembourgeois ont-ils du souci à se faire? Les syndicats craignent que oui et demandent un rendez-vous avec le ministre de l'Economie.
Souhaitant renouveler le succès des fonds Ucits, le Luxembourg entend devenir une référence mondiale pour les investissements durables. Sauf que, pour l'heure, le manque de définition claire pénalise leur essor.
Si le montant de la vente au groupe SMS des actions détenues par l'Etat luxembourgeois reste secret, les ministères de l'Economie et des Finances assurent que la transaction ne fait peser aucun risque aux employés de la firme sidérurgique.
Avec une baisse de 18,1% du résultat annuel des banques implantées au Luxembourg, 2020 restera comme une année compliquée, indique mercredi la CSSF. Principalement pour les établissements universels et les banques spécialisées dans le financement des entreprises.
En lançant mercredi l'initiative «Stroum beweegt», les ministères de l'Energie, de l'Environnement et de la Mobilité entendent accélérer la mise en place d'infrastructures dédiées à l'électromobibilité. Que celle-ci concerne les véhicules particuliers, mais aussi les transports en commun.
Économie
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.31.03.2021
Avec le changement d'actionnaire, le demi-millier d'employés du groupe sidérurgique luxembourgeois ont-ils du souci à se faire? Les syndicats craignent que oui et demandent un rendez-vous avec le ministre de l'Economie.
Souhaitant renouveler le succès des fonds Ucits, le Luxembourg entend devenir une référence mondiale pour les investissements durables. Sauf que, pour l'heure, le manque de définition claire pénalise leur essor.