Le dossier Fage sur le bureau de Carole Dieschbourg
Le dossier Fage sur le bureau de Carole Dieschbourg
L'usine envisagée sur la Zone Wolser entend fournir 80 tonnes de yaourts grecs pour le marché européen.
Photo: Shutterstock
Après que communes et particuliers ont participé à l'enquête commodo/incommodo sur la possible implantation de l'usine de yaourts grecs à Bettembourg, la ministre de l'Environnement reprend la main.
Après que communes et particuliers ont participé à l'enquête commodo/incommodo sur la possible implantation de l'usine de yaourts grecs à Bettembourg, la ministre de l'Environnement reprend la main.
A titre personnel et politique, l'avis de Carole Dieschbourg (Déi Gréng) sur la possible venue de Fage sur la Zone Wolser est connu. Il tient en un mot : «problématique». Sauf que maintenant, c'est à la ministre de l'Environnement qu'elle est de prendre position. Et l'écologiste l'assure : «Le dossier de l'industriel va maintenant être traité en toute impartialité, dans le cadre légal». Et la ministre de rappeler que «de toute façon, la décision d'implantation de la fabrique de yaourts grecs ne se fera pas ici».
La citoyenne Dieschbourg reste plus que réservée sur le projet. A l'image de la commune de Bettembourg ou du Syndicat intercommunal en charge de l'Alzette qui n'ont pas hésité à faire part de leur opposition, courant août, durant l'enquête commodo-incommodo. «Il y a ce problème de besoin d'eau potable énorme nécessaire pour la production annuelle de 80.000 tonnes de yaourts. Cela pourrait impacter durement la ressource locale», rappelle la militante. Tout comme ce doute sur les capacités de la rivière voisine des installations à supporter les rejets importants d'eau qui sortiront de l'usine. «Même traitées et selon des qualités environnementales approuvées, cela représente 1/7ème d'eau en plus dans le cours de la rivière, de quoi bouleverser le milieu.»
Mais à ce stade, ce n'est pas à l'ancienne élue d'Echternach de prendre position, mais bien à son administration ministérielle de relever les éventuels points d'amélioration du dossier Fage. «Tout comme l'Inspection du Travail, sous la responsabilité du ministre du Travail aura son mot à dire, relève Carole Dieschbourg. De notre côté, nous allons vérifier toutes les pièces fournies par l'investisseur, analyser les remarques exprimées et déterminer les conditions de faisabilité en fonction de la législation du Luxembourg».
Combien de temps pour cela? Le délai n'est pas déterminé, mais la jurisprudence veut que 45 jours d'analyses soit estimé comme un temps nécessaire. Cela donne donc un avis à venir d'ici la mi-novembre.
«Mais en déposant cet avis, cela ne donnera ni autorisation à Fage de s'installer, ni refus catégorique de cette venue.» Il y a encore bien d'autres autorisations que la mienne à obtenir pour l'agro-industriel international qui a fait part de son intention de s'implanter au Luxembourg en 2016 déjà... Et qui a déjà misé 30 millions d'euros dans l'acquisition du terrain qui devrait accueillir les bâtiments, entre Dudelange et Bettembourg.
Le fabricant de yaourts grecs ne s'établira pas dans la zone Wolser entre Dudelange et Bettembourg, le projet a été abandonné, confirme mardi le ministère de l'Economie. Les 15 hectares acquis seront rétrocédés à l'Etat au prix de l'acquisition.
La possible arrivée du fabriquant de yaourts grecs dans la zone Wolser entre Dudelange et Bettembourg est loin d'être actée. Les ministres de l'Economie et de l'Environnement se sont expliqués ce jeudi devant les députés.
La ministre de l'Environnement, Carole Dieschbourg (Déi Gréng), ne cache toujours pas ses doutes sur la pertinence de l'installation de l'usine de yaourts grecs à Bettembourg. La partie publique de l'enquête commodo-incommodo vient, elle, de s'achever.
Quatre ans qu'a été dévoilé le projet du fabricant de yaourts grecs de s'installer à Bettembourg. Le dossier arrive, enfin, à l'étape de la consultation publique. A chacun de se faire un avis sur les gages avancés par cette usine dont l'impact sur l'environnement est redouté.
Pour la ministre de l'Environnement, la future usine de yaourts grecs à Bettembourg sera alimentée en eau via une usine de traitement et une station d'épuration. Un ensemble qui entrera en service en 2021.
Alors que le projet d'une usine de yaourts à Bettembourg alimente toujours la controverse, le ministre de l’Économie a tenté de rassurer le milieu agricole. Etienne Schneider indique que la société à l'intention de s'approvisionner sur le marché local et régional.
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