Le chômage partiel s'adapte à la pénurie de matériaux
Social
Le chômage partiel s'adapte à la pénurie de matériaux
Pour le mois de juillet, le Comité de conjoncture a reçu quatre demandes de chômage partiel, contre onze au mois de juin.
Photo: Lex Kleren
En raison du manque de matières premières, le Comité de conjoncture a automatiquement prolongé d'un mois le versement de cette aide aux entreprises du bâtiment. Elle est toutefois plafonnée à 10% des heures déclarées, indiquent ce mardi les ministères de l'Economie et du Travail.
En raison du manque de matières premières, le Comité de conjoncture a automatiquement prolongé d'un mois le versement de cette aide aux entreprises du bâtiment. Elle est toutefois plafonnée à 10% des heures déclarées, indiquent ce mardi les ministères de l'Economie et du Travail.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. En raison de la pénurie de matériaux, le Comité de conjoncture a finalement décidé de prolonger le chômage partiel pour le secteur de la construction, ou tout du moins de l'adapter. Ainsi, s'il s'était d'abord opposé à la reconduction de la mesure, le Comité a opté pour une aide «plafonnée à 10% des heures déclarées», ont indiqué ce mardi les ministères du Travail et de l'Economie.
Les quiproquos autour du changement législatif ont donc amené les ministères à revoir leur copie, bien que les entreprises du bâtiment puissent toujours demander le chômage partiel pour «cas de force majeure». Un changement de régime que «beaucoup d'entrepreneurs ont interprété comme la fin du soutien étatique en lien avec la pénurie de matériaux», assurait en juin Pol Faber, secrétaire général du Groupement des entrepreneurs.
Une mauvaise interprétation qui s'observe notamment dans les demandes de chômage partiel: alors que onze sociétés du bâtiment avaient présenté leur dossier en juin, le Comité n'en a reçu que quatre pour le mois de juillet, précisent les ministres dans une réponse parlementaire. Une tendance à la baisse qui s'explique également par l'approche du congé collectif, mais qui devrait s'inverser à la rentrée, selon le Comité.
Bois, acier et autres bitumes devraient en effet continuer à manquer au moins jusqu'à la fin de l'année, poussant l'Etat à faire une croix sur les indemnités de retard sur les chantiers publics.
Remises en cause à l'issue de la première vague covid en 2020, les trois semaines de repos accordées aux milliers de salariés du secteur du bâtiment ne soulèvent pas de polémique cette année. Le contexte a changé.
Contrairement au mois de juin où onze entreprises bénéficient du chômage partiel en lien direct avec les difficultés d'approvisionnement en matières premières, aucune demande en ce sens n'a été émise pour juillet. Une information en trompe-l’œil.
Conséquence de la pandémie et de la forte demande aux Etats-Unis et en Chine, la crise actuelle des matières premières pourrait ne pas s'estomper avant plusieurs mois, à en croire la Chambre des métiers. Avec d'importantes conséquences sur l'ensemble des acteurs du pays.
C'en est maintenant fini des «conditions simplifiées» d'accès aux mesures de chômage partiel. Les dossiers déposés seront désormais soumis aux mêmes règles qu'avant la pandémie après avoir bénéficié à près de 15.000 entreprises luxembourgeoises.
Si le chiffre est relativement stable par rapport au mois dernier, le Comité de conjoncture demande au gouvernement d'autoriser certaines entreprises du secteur de la construction à pouvoir bénéficier du régime actuel pour fin mai-début juin.
La Banque centrale européenne ne s'est pas laissé effaroucher par le risque d'une nouvelle crise bancaire et a tranché jeudi pour un nouveau relèvement des taux d'un demi-point afin de combattre l'inflation.
Le Premier ministre a des nouvelles décevantes concernant le projet de centre de données Google à Bissen. Mais le sujet n'est pas encore totalement clos.
Perçu comme le maillon faible du secteur bancaire en Suisse, l'établissement a vu le cours de son action perdre jusqu'à 30% pour toucher un nouveau plancher historique à 1,55 franc suisse.
L'association des banques luxembourgeoises et la CSSF se montrent plutôt rassurantes. Elles parlent d'un «faible risque de contagion» pour le secteur bancaire luxembourgeois, alors que deux banques américaines ont fait faillite.
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