Pour Roberto Mendolia, président de l'Aleba, les conditions négociées par le syndicat dans le cadre de la prolongation du plan social constituent un «message clair» envoyé aux directions des entreprises et aux organisations patronales.
Photo: LW / archives
Si un plan social a été signé le 13 décembre dernier au sein de la banque canadienne, 43 salariés restent à ce jour dans l'expectative. Raison pour laquelle l'Aleba a donné son accord pour l’extension du plan social.
Si un plan social a été signé le 13 décembre dernier au sein de la banque canadienne, 43 salariés restent à ce jour dans l'expectative. Raison pour laquelle l'Aleba a donné son accord pour l’extension du plan social.
(ASdN) - Le plan social joue les prolongations. Le syndicat Aleba a annoncé lundi avoir donné son accord pour l’extension du plan social, signé le 13 décembre dernier au sein de RBC Investor & Treasury et qui arrivait à terme à la fin du mois de janvier.
Si 201 employés de la banque canadienne à Belval étaient initialement concernés par ce plan social, ils sont en effet encore 43 dans l'expectative. Ces salariés, qui travaillent à Belval, ne seront néanmoins pas fixés sur leur sort avant le 30 avril prochain, nouvelle date de fin des négociations.
Bien que le syndicat ait validé cette prolongation, cette décision n'a pas été prise sans contreparties. Chaque salarié qui retrouve un travail durant cette période de négociations doit ainsi pouvoir être «dispensé de prestation de préavis tout en conservant l'ensemble de ses indemnités financières, légales et extralégales», précise ainsi l'Aleba dans son communiqué.
Pour Roberto Mendolia, il s'agit là d'un «message clair» envoyé aux directions des entreprises et aux organisations patronales. Selon le président de l'Aleba, il n'est en effet «pas question que les droits et les intérêts des salariés des entreprises du secteur financier soient diminués» dans un contexte socio-économique compliqué.
Pour rappel, RBC compte environ 1.000 employés permanents et contractuels au Luxembourg, travaillant dans les services d'actifs, les services administratifs et les services informatiques pour des clients institutionnels mondiaux. La filiale de Belval de l'une des plus grandes banques canadiennes était néanmoins déjà fragilisée avant la pandémie sanitaire. En témoigne le dernier plan social en date de la banque canadienne, en décembre 2019 au cours duquel 201 postes avaient été supprimés.
2013, 2019, 2021 : les années passent et les plans sociaux se succèdent pour la filiale luxembourgeoise de la Banque royale du Canada (RBC). De quoi faire douter de la stratégie de l'établissement pour les syndicats OGBL, LCGB et ALEBA.
Une semaine après la charge de l'OGBL et du LCGB sur l'accord de principe trouvé avec le patronat sur le renouvellement des conventions collectives sur la Place, le président de l'Aleba dénonce la «désinformation» de ses homologues. Avec en toile de fond la représentativité sectorielle.
Les effectifs luxembourgeois de la succursale de la Royal Bank of Luxembourg vont continuer à descendre en 2021. La faute à un nouveau plan social, non lié à la crise covid assure la direction de l'établissement.
Ayant obtenu «des conditions de départ acceptables» chez Kneip, le principal syndicat du secteur financier ne cache pas, mercredi, son pessimisme pour les mois à venir. «Des entreprises réfléchissent à sabrer dans leurs coûts», avance le président, Robert Mendolia.
La branche luxembourgeoise «Asset management» installée au Luxembourg doit fermer l'an prochain pour être rapatriée vers la Belgique. Une mesure difficilement acceptable pour la vingtaine de salariés concernés.
Le 27 septembre, J.P. Morgan Bank avait annoncé son projet de licenciement collectif supprimant 105 emplois. Au final, «un maximum de 93» salariés seront licenciés au Luxembourg. Le plan social a été signé ce mercredi.
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
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