Pour l'ULC, la nouvelle taxe sur le CO2, entrée en vigueur au 1er janvier, a abouti à une hausse de 11% du prix du diesel depuis le début de l'année.
Photo: Chris Karaba
Inquiète des effets de la «spirale de l'inflation» en ce début d'année qui impacte «principalement les petits et moyens revenus et les retraités», l'Union des consommateurs (ULC) demande au gouvernement «des mesures concrètes pour préserver et renforcer le pouvoir d'achat».
Inquiète des effets de la «spirale de l'inflation» en ce début d'année qui impacte «principalement les petits et moyens revenus et les retraités», l'Union des consommateurs (ULC) demande au gouvernement «des mesures concrètes pour préserver et renforcer le pouvoir d'achat».
(Jmh) - L'introduction, au 1er janvier, d'une nouvelle taxe CO2, conjuguée à la hausse des prix de certains produits alimentaires ou les services, ne laissent pas l'ULC indifférent. Dans un communiqué publié lundi, l'association de défense des consommateurs dénonce une «spirale de l'inflation» qui touche «principalement les petits et moyens revenus et les retraités».
Les prix à la pompe en seraient le meilleur exemple, puisque «le prix du diesel à lui seul a été augmenté neuf fois au cours des deux premiers mois de cette année», ce qui correspondrait à une hausse «de 11% au cours du dernier mois», selon les calculs de l'ULC. Une «possible tendance inflationniste» qui devrait être contrée via «l'ajustement des salaires, des traitements et des pensions, de quelque manière que ce soit». Comprenez le déclenchement de l'index.
Car si le salaire minimum et les pensions ont bel et bien été revalorisés au 1er janvier, cette hausse aurait été «neutralisée» par l'évolution observée des prix. Ce qui pousse l'ULC à estimer que la taxe sur le CO2, pas prise en compte dans le calcul des ajustements, correspond à «une manipulation de l'index» jugée «inacceptable». Enfin, l'association déplore qu'en raison de la crise sanitaire «de nombreux travailleurs ont vu une partie non négligeable de leurs revenus s'éroder» et ont «subi une perte de pouvoir d'achat», raison pour laquelle elle met en garde l’exécutif.
«Les consommateurs ne peuvent pas être indéfiniment accablés par des dépenses plus élevées et des revenus moins élevés», assure l'ULC qui précise qu'«une telle politique conduirait inévitablement à une crise sociale». Et elle en appelle donc à «des mesures concrètes». Sans toutefois avancer de points spécifiques.
En ce début d'année, le Statec prévoit une reprise de l'inflation dans les prochains mois, stimulée par les produits pétroliers. Une hausse des prix qui pourrait déclencher un nouvel index début 2022.
Hausse du salaire minimum, mise en place de la taxe CO2, changement des modalités du chômage partiel... Découvrez les six principales évolutions qui entreront en vigueur le 1er janvier ou le reste de l'année.
A compter du 1er janvier 2021, le salaire social minimum, le Revis et le revenu pour personnes gravement handicapées seront augmentés de 2,8%. La proposition du gouvernement a été adoptée mercredi par les 60 députés.
Le secteur du commerce de détail ainsi que celui des services devraient «modérer» toute augmentation de prix voire, si possible, en faire carrément abstraction. C'est en tout cas la recommandation faite mercredi par l'Union luxembourgeoise des consommateurs.
Les premiers chiffres de l'Adem pour 2021 sont rassurants : le nombre de demandeurs d'emploi inscrits reste stable. Au 31 janvier, 19.882 personnes étaient ainsi à la recherche d'un emploi.
S'il n'a pas replongé dans 100% de ses activités, l'établissement de soins et bien-être accueille toutefois presque autant de curistes qu'avant l'apparition du covid.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
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Économie
par
Anne-Sophie DE NANTEUIL
4 min.18.02.2021