«La confiance en Sanjeev Gupta et son groupe diminue»
Franz Fayot
«La confiance en Sanjeev Gupta et son groupe diminue»
Pour Franz Fayot, l'avenir de l'aciérie de Dudelange devrait s'écrire hors du groupe Liberty Steel.
Photo: Guy Jallay
Intervenu mardi à la Chambre, le ministre de l'Economie n'a pas caché son scepticisme quant aux annonces de restructuration faites lundi par Liberty Steel pour l'usine de Dudelange. Franz Fayot y préfère la recherche de nouveaux partenaires industriels.
Intervenu mardi à la Chambre, le ministre de l'Economie n'a pas caché son scepticisme quant aux annonces de restructuration faites lundi par Liberty Steel pour l'usine de Dudelange. Franz Fayot y préfère la recherche de nouveaux partenaires industriels.
L'avenir «roumain» que prévoit Liberty Steel pour l'usine de Dudelange semble encore loin d'être tracé. Si le groupe britannique assure vouloir intégrer les sites luxembourgeois, belge et italien aux activités réalisées à Galati (Roumanie), l'idée semble loin de satisfaire pleinement le gouvernement. Pire, cette dernière pourrait n'être qu'une «nouvelle promesse de financement qui n'est pas suivie de mesures concrètes», à en croire Franz Fayot (LSAP)
Une nouvelle fois devant la Chambre pour ce dossier, ce mardi, le ministre de l'Economie estime non seulement que «la confiance en Sanjeev Gupta et son groupe diminue», mais aussi et surtout que l'exécutif poursuit «les négociations avec des partenaires industriels potentiels» afin de «se préparer à toute éventualité». En clair, le gouvernement préfère que l'avenir du site de Dudelange s'écrive hors du groupe GFG Alliance, propriétaire de Liberty Steel, ce dernier étant désormais perçu comme n'étant pas en mesure de présenter «de nouvelles perspectives».
Si le locataire du ministère du boulevard Royal s'est refusé à avancer les noms de potentiels repreneurs, il indique que «la SNCI avance bien dans ses analyses de la situation». Et surtout que le site de Dudelange «peut être rentable avec le niveau de commande habituel dans un environnement normal», comprenez que le site devrait être en mesure de maintenir les emplois, comme revendiqué depuis le début de cette crise. Dans une réponse parlementaire publiée ce mardi, Franz Fayot précisait par ailleurs que pour l'heure, «85 équivalents temps plein se trouvent pour l'heure en situation de chômage partiel» et que «les salaires du mois de juin sont assurés».
Pour l'heure, l'aciérie luxembourgeoise tourne au ralenti malgré l'explosion de la demande liée à la reprise de l'activité post-covid. L'avenir du site - et de son jumeau de Liège - sera évoqué mercredi entre syndicats et direction locale. Interrogé lundi sur l'annonce de la restructuration interne, Robert Fornieri, secrétaire général adjoint du LCGB, se montrait lui aussi prudent quant aux annonces du groupe GFG Alliance, évoquant une «provocation» du propriétaire actuel du site coutumier d'annonces «peu fiables».
Ce mardi à la Chambre, le ministre de l'Economie a reconnu que Gupta, l'actionnaire de Liberty Steel à Dudelange, était prêt à vendre le site de production luxembourgeois. Le LCGB dit attendre des actes et non de simples intentions.
Le tribunal des entreprises de Liège a transmis le dossier au procureur du Roi, qui va devoir se prononcer sur la dissolution ou non de la société. Voilà qui n'est pas rassurant pour le site de Dudelange.
Pour assurer son avenir malgré la faillite de son principal créancier, le groupe Liberty Steel annonce ce lundi se restructurer. Le site luxembourgeois et son homologue de Liège intégreront l'entité basée en Roumanie.
Trois mois après la faillite du principal créancier du groupe GFC-Alliance, propriétaire de Liberty Steel, OGBL et LCGB revendiquent vendredi une prise de contrôle partiel de l'Etat. Et ce, le plus rapidement possible afin de sauver les 220 emplois de l'usine de galvanisation.
En pleine tempête en raison du dépôt de bilan du principal financier de leur maison-mère, le site luxembourgeois fonctionne au ralenti et une majorité des personnels se retrouvent au chômage partiel, indiquent les syndicats.
Franz Fayot est revenu, mardi, à la tribune de la Chambre sur la situation de l'usine de galvanisation quelques jours après avoir détaillé à huis clos la situation aux membres de la commission Economie. Avec une inquiétude non dissimulée pour les quelque 220 salariés du site.
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