La BCE décide le statu quo monétaire face au covid-19
La BCE décide le statu quo monétaire face au covid-19
Le statu quo décidé par la BCE vaut aussi pour le programme d'urgence «PEPP», visant à limiter les effets de la crise sanitaire et porté en juin à 1.350 milliards d'euros
Photo: AFP
L'institution bancaire européenne a décidé de laisser inchangée sa politique monétaire anti-crise. La banque établie à Francfort s'apprête à être scrutée sur ses intentions face à l'incertitude économique et à l'emballement de l'euro ces derniers mois.
La BCE décide le statu quo monétaire face au covid-19
L'institution bancaire européenne a décidé de laisser inchangée sa politique monétaire anti-crise. La banque établie à Francfort s'apprête à être scrutée sur ses intentions face à l'incertitude économique et à l'emballement de l'euro ces derniers mois.
(JFC, avec l'AFP) - Tous les regards étaient tournés vers elle. La Banque centrale européenne (BCE) maintient le principal taux d'intérêt à zéro, tandis que les banques se verront appliquer un prélèvement de 0,50% sur une fraction des dépôts qu'elles confient à la banque centrale au lieu de les prêter à leurs clients. Le statu quo décidé vaut aussi pour le programme d'urgence «PEPP», visant à limiter les effets de la crise sanitaire et porté en juin à 1.350 milliards d'euros en devant s'étaler jusqu'à juin 2021.
La BCE a en outre confirmé qu'elle allait réinvestir à leur échéance les titres participant au PEPP et ce jusqu'en 2022, une mesure pour mieux piloter ce stock d'actifs sur le long terme, comme elle le fait déjà pour son programme «QE» de rachats d'actifs mis en place en 2015. Ce programme a été confirmé à raison de 20 milliards d'euros par mois, auxquels s'ajoutent 120 milliards d'euros qui seront engagés en 2020.
L'inflation en zone euro végète à un niveau très inférieur de celui proche de 2% visé par la BCE, passant même en territoire négatif en août (-0,2%) où des facteurs temporaires ont joué, comme la baisse de la TVA en Allemagne pour soutenir la consommation et les soldes d'été. Or la bonne santé de l'euro pèse sur cette tendance déflationniste, qui elle-même pourrait peser à terme sur la reprise économique européenne.
La BCE a enfin réitéré son intention d'utiliser «tous ses instruments (...) de manière appropriée» afin de soutenir l'activité et ramener le taux d'inflation vers l'objectif assigné, qui est proche de 2%. Les observateurs s'attendent à des décisions en fin d'année, avec un rythme plus rapide des achats d'actifs et/ou une baisse des taux d'intérêt.
Pour rappel, suivant les calculs du Statec, le taux d'inflationa baissé de 0,9% à 0,6% de juillet à août au Luxembourg. L'indice général s'établit à 877,36 points, loin d'une éventuelle prochaine indexation, déclenchée uniquement si la valeur de 895,78 est atteinte.
La Banque centrale européenne devrait préparer jeudi les esprits à de nouvelles interventions face à une économie qui récupère très lentement des conséquences de la pandémie de covid-19, dont la propagation se poursuit, estiment les économistes.
Si l'institution basée au Kirchberg a confirmé le rôle et le pouvoir de la Banque centrale européenne (BCE), elle lui demande de motiver les raisons qui la poussent à infliger des sanctions pécuniaires.
Les députés allemands, dans le sillage du gouvernement, comptent apporter ce jeudi leur soutien aux programmes d'aide de la Banque centrale européenne (BCE), pour clore un conflit avec la justice menaçant l'avenir des plans d'aide à la zone euro.
La Banque centrale européenne devrait renforcer jeudi son arsenal de soutien à l'économie, bien au-delà des mesures d'urgence dégainées en mars, tant l'impact du nouveau coronavirus promet de se faire sentir encore plusieurs années.
La Banque centrale européenne a annoncé mercredi soir le déblocage d'une enveloppe de 750 milliards d'euros destinés à des rachats de dette publique et privée pour tenter de contenir les répercussions sur l'économie de la pandémie de coronavirus.
Fermant la marche des grandes banques centrales, la Banque centrale européenne (BCE) a dégainé à son tour jeudi un arsenal de mesures face à l'épidémie de coronavirus, pour tenter d'endiguer la panique financière et de limiter l'impact sur l'économie.
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
Le premier trimestre 2022 s'est positivement déroulé du point de vue de la situation financière de l'Etat. Yuriko Backes, la ministre des Finances, a fait le point ce lundi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière de climat.
L'emploi salarié au Grand-Duché continue de progresser. Le pays compte aujourd'hui 212.343 frontaliers, contre un peu plus de 245.000 salariés résidents.
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