«L'Horesca risque de perdre 20% de ses entreprises»
«L'Horesca risque de perdre 20% de ses entreprises»
Les petites entreprises de l'Horesca demeurent les plus fragiles.
Photo: Gerry Huberty
Alain Rix, le président de la fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers (Horesca) s'est exprimé sur les effets de la crise sanitaire. Il estime que d'ici à deux semaines 15 à 20 % des entreprises du secteur pourraient faire faillite.
«L'Horesca risque de perdre 20% de ses entreprises»
Alain Rix, le président de la fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers (Horesca) s'est exprimé sur les effets de la crise sanitaire. Il estime que d'ici à deux semaines 15 à 20 % des entreprises du secteur pourraient faire faillite.
(DH) - «Les pertes accumulées dans le secteur de l'Horesca ne pourront plus être récupérées», a déclaré Alain Rix, ce mercredi, sur les ondes de RTL. Selon le président de la fédération nationale des hôteliers, restaurateurs et cafetiers, les effets de la crise sanitaire vont connaître d'autres répercussions, notamment en ce qui concerne les modes de consommation.
Le président de l'Horesca craint en effet que la sortie du confinement ne confirme une tendance, celle d'une fréquentation des restaurants à la baisse. En tout état de cause, une fréquentation qui ne permette pas de rattraper les pertes encourues depuis le début de la crise sanitaire.
«Certaines de nos entreprises ne pourront pas vivre plus longtemps. Une ou deux semaines et c'en sera terminé pour elles», a-t-il prévenu. Et selon lui ce sont 15 à 20% des entreprises du secteur qui risquent de mettre la clé sous la porte même si «le chômage partiel est un bon outil» pour limiter les effets de la crise. «Il faudrait pouvoir le maintenir même après le confinement», a-t-il encore indiqué avant de regretter que les brasseurs n'aient pas encore fait de concessions aux entreprises en matière de loyer. Pour mémoire, ces derniers avaient pourtant fait part de leur soutien en début de mois.
«Ce ne sera plus jamais pareil», a conclu Alain Rix. Certes, un retour «à la normale» limiterait les dommages économiques mais, toujours d'après lui, ce ne pourrait se faire sans observer des mesures d'hygiène très strictes pour protéger les clients et les employés.
Depuis mi-mars, le gouvernement a déjà débloqué 372 millions d'euros pour assurer 80% du salaire brut d'employés privés de travail en raison de la crise sanitaire. Aujourd'hui, 9.933 entreprises sont concernées.
Si l'Etat luxembourgeois doit avoir recours à un ou plusieurs crédits sur les marchés financiers, les députés de la commission des Finances ont validé ce mardi un montant maximal.
Pour relancer une économie quasiment au point mort, le gouvernement a énoncé mercredi les grandes lignes de son «plan Marshall» doté de près de neuf milliards d’euros. Une initiative saluée par tous les décideurs qui attendent désormais «une mise en œuvre rapide».
Le Premier ministre a fait le point, ce mercredi, sur la situation liée au coronavirus. Il annonce un paquet de mesures conséquent afin de soutenir l'économie nationale alors que 1.333 personnes sont désormais infectées.
Les personnels de santé d'origine frontalière ont été invités, lundi, à s'installer au Grand-Duché pour être au plus près de leur lieu de travail. Hôteliers et particuliers ont joué le jeu en signalant leurs disponibilités au ministère des Classes moyennes.
La fermeture des restaurants couplée à la crainte de la foule dans les supermarchés conduisent de plus en plus de résidents à commander leur nourriture en ligne. Une aubaine pour les professionnels du secteur qui voient leur activité exploser.
Alors que le report de paiement des cotisations sociales est encore en phase de discussions, les entreprises impactées par la crise du coronavirus peuvent désormais compter sur le soutien de la Chambre de commerce. Cette dernière, via la mutualité de cautionnement, apportera sa garantie auprès des banques.
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
Le premier trimestre 2022 s'est positivement déroulé du point de vue de la situation financière de l'Etat. Yuriko Backes, la ministre des Finances, a fait le point ce lundi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière de climat.
L'emploi salarié au Grand-Duché continue de progresser. Le pays compte aujourd'hui 212.343 frontaliers, contre un peu plus de 245.000 salariés résidents.
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