L'Etat lève encore le pied sur les aides aux entreprises
L'Etat lève encore le pied sur les aides aux entreprises
Validée début juin, la fin progressive des aides étatiques aux entreprises continue de s'appliquer. Après la révision (à la baisse) du montant de l'aide aux coûts non couverts et l'aide à la relance pour les secteurs de l'Horeca, du divertissement, de l'événementiel et de la culture, c'est au tour de celle dédiée à compenser la hausse du salaire minimum social de prendre fin.
Dans un communiqué publié mardi, le ministère des Classes moyennes indique que cette prime unique ne sera plus versée à compter du 30 septembre. D'une valeur de 500 euros par salarié concerné par la revalorisation voulue par le gouvernement, l'aide exemptée d'impôt ne peut excéder 200.000 euros et couvre la période comprise entre janvier et juin 2021. Mais uniquement pour un seul mois.
A ce jour, une enveloppe globale de quelque 1,5 million d'euros a été versée dans le cadre de cette aide, précise le ministère du boulevard Royal sans préciser le nombre d'entreprises concernées. De quoi laisser sous-entendre que seule une partie des bénéficiaires potentiels ont entamé les démarches nécessaires. Aussi Lex Delles (DP), ministre des Classes moyennes, invite «toutes les entreprises éligibles à introduire une demande d’aide en temps opportun». En l'occurrence avant le 30 septembre. Selon le dernier bilan des aides versées par le ministère de l'Economie, cette aide a été perçue par 651 entreprises.
Interrogé mardi sur l'arrêt programmé fin novembre de l'aide aux coûts non couverts et de l'aide à la relance, le porte-parole du ministère confirme que «ces dernières prendront fin à cette date», même si les demandes pourront être introduites jusqu'au 1er décembre inclus. Et ce, en lien avec «la reprise économique qui se dessine» et la réglementation européenne qui empêche la prolongation de ces aides au-delà de décembre.
Selon les prévisions du Statec, 2021 devrait être marqué par une croissance de 6% du PIB, chiffre plus élevé que les estimations du Conseil national des finances publiques, de la Commission européenne ou du FMI qui tablent, pour leur part, sur une hausse de 4% de la richesse produite cette année au Grand-Duché.
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