La pénurie dans le secteur de l'artisanat ne devrait faire que s'accentuer vu les milliers de salariés proches du départ à la retraite.
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La pénurie de main-d'œuvre se fait cruellement sentir depuis plusieurs années dans le secteur artisanal du Luxembourg. Compte tenu de perspectives d'avenir guère réjouissantes, la Chambre des métiers tire la sonnette d'alarme.
La pénurie de main-d'œuvre se fait cruellement sentir depuis plusieurs années dans le secteur artisanal du Luxembourg. Compte tenu de perspectives d'avenir guère réjouissantes, la Chambre des métiers tire la sonnette d'alarme.
(JFC) - Secteur en constante expansion, l’artisanat reste toutefois confronté à une forte pénurie de personnels depuis plusieurs années. Selon une enquête de la Chambre des Métiers présentée mercredi, pour bien faire il faudrait recruter 9.400 salariés dans l’année. Soit le triple de l’emploi créé en 2018 (3.141 postes).
Le besoin de main-d'œuvre, qui va crescendo, s’explique notamment par la nécessité de remplacer les milliers de salariés partant à la retraite. «Sur la décennie à venir, entre 2.000 et 23.000 personnes du secteur vont partir à la pension», s'inquiète ainsi Tom Oberweis, directeur général de la Chambre des métiers. Sans parler des employés qui sont débauchés par la concurrence et ceux qui prennent un congé parental. En outre, de nouveaux métiers se créent sans cesse sans forcément que les formations suivent.
La demande de main-d'œuvre dans le secteur du bâtiment est estimée à 5.000 personnes
Photo: Guy Jallay
779 des 7.303 entreprises artisanales (12%) ont participé à l'enquête menée par la Chambre des métiers. Les petites et moyennes entreprises, où la mise en œuvre du congé parentalest difficile, sont le plus en souffrance. La Chambre des métiers estime le besoin en main-d’œuvre pour les sociétés de moins de neuf personnes à 2.380 travailleurs.
Sur l'ensemble du secteur, employant 88.128 salariés, c’est au niveau de la production que le manque de bras se fait le plus ressentir avec 93% des demandes, contre seulement 7% pour l’encadrement ou la gestion. Le domaine de la construction est celui qui peine le plus à recruter. Ainsi, près de 5.000 personnes sont recherchées pour travailler dans le bâtiment.
Pour 75% des entreprises ayant participé à l'enquête, le recrutementfutur de personnelse fera principalement via les pays voisins. 13% optent pour le Portugal.
Face à cette pénurie, et vu que «le temps presse», avertit Tom Wirion, secrétaire général de la Chambre des Métiers, l'institution appelle le gouvernement à prendre des mesures stratégiques et à développer les «six réservoirs de ressources humaines». A savoir : les frontaliers, les salariés qualifiés immigrants, les jeunes, les salariés âgés, les demandeurs d’emploi et les femmes. Autant de ressources encore trop peu exploitées actuellement.
La thématique du « besoin en main-d’œuvre » est considérée comme une préoccupation majeure dans l’Artisanat. Retour sur les conclusions d'une enquête récente de la @CdMLuxembourg présentées ce matin en conférence de presse. https://t.co/cAVeRKm3LMpic.twitter.com/uqFr5QlMz1
Tel est le message lancé par la Chambre des Métiers et celle des Salariés. Un cri d'alerte même, alors que la crise aurait tendance à freiner les entreprises à ouvrir leurs portes aux demandeurs de formation professionnelle.
Dans son 2e Baromètre de l'économie, la Chambre de commerce a pu constater combien l'attentisme semblait gagner les entrepreneurs luxembourgeois. Près de 10% tablent d'ailleurs sur un ralentissement d'activité dans les six prochains mois.
Interrogés sur leurs préoccupations concrètes, les participants au Politmonitor réalisé par TNS-Ilres pour le compte du «Luxemburger Wort» et de «RTL» placent la question immobilière en première position, devant la hausse du trafic routier et les perspectives d'avenir.
Pour son sixième discours sur l'état de la Nation, ce mardi, Xavier Bettel a largement mis l'accent sur les conséquences du réchauffement climatique et la nécessité pour le pays de mettre en place des objectifs «ambitieux». Une politique que le Premier ministre juge «compatible» avec le développement économique.
Des petits écoliers aux étudiants de l'Uni, la responsabilité du ministre de l'Éducation nationale porte sur 150.000 élèves. Mais une des préoccupations de Claude Meisch (DP) reste le recrutement de nouveaux instituteurs et professeurs.
Plusieurs centaines de postes sont à pourvoir sur les différents chantiers au Luxembourg. Mercredi à Serémange-Erzange, un forum donnera l'occasion aux candidats lorrains de combler les vides.
Les États de l'UE adoptent des mesures pour plus de visibilité en matière de politique d'imposition, et le ministre de l'Économie Franz Fayot veut que le Luxembourg suive ces dispositions.
Les deux entreprises familiales, spécialistes du voyage, ont décidé de se réunir. Le nouveau groupe sera baptisé Travel Group Luxembourg et compte à ce jour 130 salariés.
Deux jours après l'annonce du départ de Commerzbank et de l'incertitude de 200 salariés, c'est au tour de la banque japonaise d'indiquer mettre en place une restructuration de son entité au Luxembourg. Une vingtaine d'emplois est concernée, indique jeudi l'Aleba.
A compter du 1er mars, l'entreprise spécialisée dans la production d'outils de coupe et de métaux durs fera intégralement partie du groupe Plansee, leader mondial du secteur. Une annonce survenue mercredi qui suscite déjà certaines inquiétudes.
Si, en février, le Conseil de conjoncture a validé autant de demandes d'entreprises à bénéficier de la prise en charge par l'Etat de 80% des revenus des salariés qu'en janvier, le nombre de bénéficiaires a, lui, bien augmenté.
Les États de l'UE adoptent des mesures pour plus de visibilité en matière de politique d'imposition, et le ministre de l'Économie Franz Fayot veut que le Luxembourg suive ces dispositions.
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A compter du 1er mars, l'entreprise spécialisée dans la production d'outils de coupe et de métaux durs fera intégralement partie du groupe Plansee, leader mondial du secteur. Une annonce survenue mercredi qui suscite déjà certaines inquiétudes.
Si, en février, le Conseil de conjoncture a validé autant de demandes d'entreprises à bénéficier de la prise en charge par l'Etat de 80% des revenus des salariés qu'en janvier, le nombre de bénéficiaires a, lui, bien augmenté.