L'ACL se positionne autour de l’électromobilité
L'ACL se positionne autour de l’électromobilité
(DH) - «L’ACL représente plus de 185.000 membres et ambitionne d’être le premier club de mobilité de la Grande Région», a indiqué d’emblée Jean-Claude Juchem, CEO de l’ACL depuis 2014, lors de l’inauguration du «Mobility Loft» ce lundi.
En présence du vice-Premier ministre et ministre de l'Economie, Etienne Schneider (LSAP), du ministre de la Mobilité et des Travaux publics, François Bausch (Déi Gréng), et des divers partenaires qui ont contribué au projet, il a rappelé le désarroi des automobilistes après le «dieselgate». C'est pourquoi l'ACL s'est fixé l'objectif de «rétablir la confiance en mettant ses compétences techniques au service des membres».
Objectivité revendiquée
En premier lieu, la mission de ce «loft» sera d’offrir gratuitement, et «dans un cadre convivial», des conseils «neutres et objectifs» sur le type de motorisation à privilégier selon l’utilisation du véhicule et le kilométrage envisagés.
Associé à la majorité des grandes marques automobiles, le «Mobility Loft» exposera tout au long de l’année les nouveaux modèles et dispose déjà de sa propre flotte de véhicules électriques. Autant de voitures ou cyclos que les membres de l’ACL pourront essayer en les louant pour une demi-journée ou plusieurs jours.
«C’est une révolution technologique sans précédent que nous vivons», a repris Antonio da Polama Ferramacho, head of mobility technology de l’ACL.
L’équipe avec laquelle il a travaillé sur le projet se propose d’offrir des formations à la conduite, «parce qu’un véhicule électrique ne se conduit pas comme un quatre roues essence ou diesel», et de prodiguer des conseils pratiques «parce que recharger un véhicule de ce type n’est pas aussi simple qu’on ne le pense».
1.600 bornes électriques prochainement ?
«Nous nous étions fait le pari de 40.000 véhicules électriques à l’horizon 2020: il ne sera pas tenu. Mais nous allons œuvrer pour nous rapprocher au maximum de cet objectif», a indiqué Etienne Schneider qui a rappelé l’importance d’un secteur automobile qui pèse «1,5 milliard d’euros et qui emploie 10.000 personnes au Luxembourg».
Le ministre de l’Économie s’est encore remémoré l’échec des voitures à gaz. La faute, en partie, au manque d’infrastructures pour s’approvisionner. Et de rappeler que l’objectif de 800 bornes électriques disponibles au Grand-Duché d'ici la fin de l'année prochaine, lui sera tenu. Mieux, selon lui, cette capacité pourra même être doublée.
De même, pour ce qui est des constructions neuves, les promoteurs ont été incités par le gouvernement à prévoir les aménagements nécessaires à l'installation de bornes électriques.
Le vice-Premier ministre a aussi mentionné l’importance du «Luxembourg Automotive Campus» de Bissen, « l’incubateur à start-up totalement dédié à la recherche et au développement automobiles».
