Pour Etienne Schneider, la multiplication des problèmes sur les dossiers industriels torpille l'image de marque du Luxembourg
Gerry Huberty
Le ministre de l'Economie, Etienne Schneider, est en colère de voir l'usine Knauf partir de l'autre côté de la frontière. "C'est plus une question d'image qu'un cas particulier qui me fâche", dit-il.
Le ministre de l'Economie, Etienne Schneider, est en colère de voir l'usine Knauf partir de l'autre côté de la frontière. "C'est plus une question d'image qu'un cas particulier qui me fâche", dit-il.
"Il y a quinze jours, je suis aux Etats-Unis chez Guardian et Dupont, d'où je reviens avec des promesses d'investissement de 550 millions d'euros. J'ai déjà dû les rassurer sur l'attitude du Luxembourg, sur les problèmes avec les communes, avec le ministère de l'Environnement, sur la croissance. Et là, qu'est-ce que vous croyez? Qu'ils n'auront pas les informations sur ce qui se passe?"
"Nous en avons discuté au conseil des ministres. Nous, nous voyons le sujet dans sa globalité, l'économie, les finances, l'emploi! Et pas seulement l'environnement. Et pas avec des mauvais chiffres! Les mauvais seuils que pourrait atteindre Knauf ne sont que sur quelques semaines ou un pic de production. Nous avions obtenu qu'ils travaillent avec un filtre d'une start-up luxembourgeoise. Ca non plus, ça ne se fera pas!"
"Quand je suis arrivé au ministère, les bourgmestres venaient me voir pour me demander si je n'avais pas de projet d'investissement que l'on puisse installer dans leur commune. Aujourd'hui, ils n'en veulent plus! Mais qui finance nos infrastructures, nos retraites, les salaires dans la fonction publique! A ce rythme-là, nous allons détruire cela assez vite!"
Et le ministre rappelle aussi qu'il a insisté pour élaborer des stratégies durables pour l'économie. "Les arguments de Rifkin font partie de notre promotion économique! Et les industriels sont eux-mêmes en train de réinventer leurs métiers pour réduire leur consommation d'eau ou d'énergie, pour réduire leurs émissions! Ce n'est plus l'industrie d'autrefois, qui empêchait les gens de manger leurs salades!"
La septième journée des partenariats, organisée mardi par le SnT au Casino 2000 à Mondorf, a montré combien l'industrie s'approprie le centre de recherche pour résoudre ses problèmes.
Mercredi matin, le ministre de l'Economie était furieux que la nouvelle usine de Knauf aille à Illange plutôt qu'au Luxembourg. Pour la ministre de l'Environnement, le leader mondial de l'isolation n'avait pas répondu à certaines questions, cruciales, pour la défense de la qualité de l'air.
Le pavillon luxembourgeois à l'Exposition universelle de 2020, axé autour du futur et de l'économie circulaire, sera recyclable et reviendra au Luxembourg. Avec un budget de 25 millions d'euros, le ministre de l'Economie, Etienne Schneider, veut vendre le Luxembourg.
À l'issue des explications du ministre de l'Économie devant les députés ce mardi, l'on connait la date du lancement du fonds voué à diversifier l'économie luxembourgeoise. La question de l'engagement de l'État dans le projet mutin de Genii a également été posée.
En plus de mettre le cap vers les Emirats arabes unis, la compagnie propose à ses clients d'aller skier en Suède pour les vacances de février. Mais avec une chute de 78% des réservations sur le début d'année, l'horizon est loin d'être dégagé.
Initialement fixée du 2 au 30 janvier 2021, la période légale de ventes à prix réduit démarre finalement ce mercredi, avec deux semaines de retard. Si l'espoir renaît du côté des commerçants, la CLC tape en revanche du poing sur la table.
L'Adem annonce un nombre de demandeurs d'emploi sensiblement en hausse pour la fin de l'an passé. Avec 19.918 inscrits, le pays affiche un taux de chômage de 6,4%.
Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
En plus de mettre le cap vers les Emirats arabes unis, la compagnie propose à ses clients d'aller skier en Suède pour les vacances de février. Mais avec une chute de 78% des réservations sur le début d'année, l'horizon est loin d'être dégagé.
Initialement fixée du 2 au 30 janvier 2021, la période légale de ventes à prix réduit démarre finalement ce mercredi, avec deux semaines de retard. Si l'espoir renaît du côté des commerçants, la CLC tape en revanche du poing sur la table.
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Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.