Le directeur de Google pour le Luxembourg et la Belgique, Thierry Geerts, n'a pas voulu parler du datacenter mais des emplois à venir dans la modernisation des PME
Gerry Huberty
La digitalisation des entreprises au Luxembourg devrait aboutir à la création de 80.000 emplois, a assuré le directeur de Google pour la Belgique et Luxembourg, au premier des deux Luxembourg Internet Days.
La digitalisation des entreprises au Luxembourg devrait aboutir à la création de 80.000 emplois, a assuré le directeur de Google pour la Belgique et Luxembourg, au premier des deux Luxembourg Internet Days.
par Thierry Labro
La digitalisation des entreprises au Luxembourg devrait aboutir à la création de 80.000 emplois, a assuré le directeur de Google pour la Belgique et Luxembourg, mardi, au premier des deux Luxembourg Internet Days.
«Vous êtes obsédés par le datacenter! Vous feriez mieux de vous intéresser aux 80.000 emplois attendus dans le cadre de la digitalisation des PME.» Le directeur de Google pour le Luxembourg et la Belgique ne veut pas commenter une histoire sur laquelle les journalistes ont déjà écrit trop de choses, répond-il poliment.
En conclusion de sa conférence, mardi matin, à l'ouverture des Luxembourg Internet Days, Thierry Geerts préfère se concentrer sur les emplois à venir. «Un centre de données ne crée quasiment pas d'emplois! Ca, c'est mille fois plus!», assure-t-il sur la base des calculs savants du Boston Consulting Group, un cabinet de consultants américain de référence.
«Le commerce électronique sous-développé au Luxembourg»
«Aujourd'hui, tout le monde est équipé d'un smartphone. Tout le monde va sur internet. Les résidents, mais aussi les frontaliers et les touristes! Il y a une demande! Mais il n'y a pas d'offre!»
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Au milieu de l'ébullition liée à ces deux journées de conférences, de rencontres, de discussions, le constat est sans appel. «L'offre n'est pas là! Le business est sous-développé au Luxembourg! Seuls 13% du business sont captés par une entreprise luxembourgeoise! Seules 7% des entreprises vendent sur internet!» Parmi les arguments les plus souvent avancés pour ne pas se lancer dans le commerce électronique, «Je n'en ai pas besoin!» devance «C'est trop compliqué» et «C'est trop cher».
La confiance, élément déterminant et compliqué
«Un commerçant qui me dit: 'J'ai une boutique depuis vingt ans et les gens continuent de passer devant' ne se rend pas compte que les Zalando et autres Amazon ont augmenté le marché et en prennent de plus en plus de parts», explique le Belge de 51 ans.
Directeur de recherche à TNS-Ilres, Thomas Crepon a abordé le sujet sous l'angle des préoccupations du consommateur luxembourgeois: 63% s'inquiètent de l'utilisation qui peut être faite de leurs données, 67% seraient même prêts à se passer d'objet connecté s'ils avaient trop de doutes, 64% pensent que les marques publient des contenus non pertinents sur les réseaux sociaux.
«Si vous demandiez aux Luxembourgeois s'ils ont confiance dans les banques, 67% vous répondraient 'non'... et pourtant, ils n'ont pas cessé de mettre leur argent dans les banques», lui a répondu plus tard le directeur de Google.
«L'essentiel est de respecter son consommateur, de lui dire ce que l'on fait de ses données. Prenez Android! Nous l'avons développé avec neuf ingénieurs là où Nokia avait mis 1.000 ingénieurs dans un projet concurrent! Trois humains motivés ont le pouvoir de défier le système, comme les terroristes le montrent malheureusement très bien! Imaginez, à l'échelle d'une PME, ce que trois collaborateurs seulement pourraient être capables de faire!»
Ils en parlent eux-mêmes
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Une fois encore, le Luxembourg pourrait se retrouver aux avant-postes dans la gestion des données grâce à la position de la CSSF. Ce que Telindus, Cisco et Google Cloud se sont attachés à montrer, jeudi soir dernier, à la Lhoft. Leur «mariage» préfigure l'évolution du secteur.
Lentement mais sûrement, Google poursuit son travail administratif pour ouvrir son centre de données à Bissen. L'énergie est un élément clé dans la stratégie de ceux qui stockent et échangent des données. A ce petit jeu, l'Américain vient de prendre une longueur d'avance.
Le géant américain du net ignore quand il prendra une décision sur l'affectation du site acheté ce lundi à Bissen. Google a acheté quatre autres terrains de la même manière en Europe, dont trois cette année.
Seules deux PME sur dix comprennent le risque que la cybercriminalité fait peser sur leur activité. Les témoignages de trois entrepreneurs, lors de la journée à la Chambre des métiers avec la Commission européenne au Luxembourg sont fondamentaux.
L'annonce qu'une quinzaine de propriétaires terriens se sont engagés par écrit à céder leur terrain à Google ne signifie pas que le géant américain va effectivement en profiter. Même si la situation semble désormais presque idéale.
La Banque centrale européenne ne s'est pas laissé effaroucher par le risque d'une nouvelle crise bancaire et a tranché jeudi pour un nouveau relèvement des taux d'un demi-point afin de combattre l'inflation.
Le Premier ministre a des nouvelles décevantes concernant le projet de centre de données Google à Bissen. Mais le sujet n'est pas encore totalement clos.
Perçu comme le maillon faible du secteur bancaire en Suisse, l'établissement a vu le cours de son action perdre jusqu'à 30% pour toucher un nouveau plancher historique à 1,55 franc suisse.
L'association des banques luxembourgeoises et la CSSF se montrent plutôt rassurantes. Elles parlent d'un «faible risque de contagion» pour le secteur bancaire luxembourgeois, alors que deux banques américaines ont fait faillite.
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