Gerard Lopez à nouveau cité dans les Football Leaks
Gerard Lopez à nouveau cité dans les Football Leaks
Le nom de Gerard Lopez est cité dans un nouvel article sur les Football Leaks, «la plus grande fuite d'informations de l'histoire du sport».
C'est ce qui ressort d'une enquête menée par des journalistes de Médiapart, France 3 Hauts-de-France, der Spiegel et Médiacités, en collaboration avec l'EIC (European Investigative Collaborations, réseau européen d'investigations journalistiques).
Il y a deux ans, les Football Leaks avaient révélé que l'homme d'affaires originaire d'Esch-sur-Alzette parvenait à toucher de «juteux pourcentages» sur des transferts de joueurs via une de ses sociétés basées au Luxembourg, en contournant les règles de la FIFA. Une pratique interdite depuis par la fédération sportive. Il s'agissait de repérer de jeunes talents, pour la plupart âgés de 16 à 20 ans, dans certains pays d'Amérique du Sud.
Ce nouveau volet de l'enquête révèle que la société de Gérard Lopez, une plateforme d'investissement, aurait en fait été créée spécifiquement afin d'investir en secret et en primeur sur ces jeunes talents sud-américains grâce à de subtils montages financiers.
De nouveaux documents inédits, indique France 3 Hauts-de-France, montrent que cette société, nommée MPI II Sarl, filiale de Mangrove Partners dont le président du Losc est co-actionnaire principal à hauteur de 37,5%, aurait été «créée à l'automne 2013 pour gérer un fonds TPO (Third Part Ownership) piloté secrètement par Manchester City et financé en sous-main par l'émirat d'Abou Dhabi, via une société offshore des îles Caïmans. Le club anglais et ses filiales du City Football Group ont pu ainsi contourner les règlements (dont celui sur le Fair Play Financier) pour préempter plusieurs jeunes joueurs en passant sous les radars.»
La vaste enquête des Football Leaks, semblable à celle des Panama Papers, est basée sur la fuite de millions de documents, dont les premières publications remontent à 2016.
L'intégralité de l'enquête sur France 3 Hauts-de-France, Médiapart et Médiacités.
