Frieden: les ventes de la BIL et de la KBL n'ont rien à voir
Frieden: les ventes de la BIL et de la KBL n'ont rien à voir
(lc) - Le 10 octobre 2011, coup sur coup on apprenait la cession de la KBL à des investisseurs qatariens, puis la vente de la BIL aux mêmes investisseurs. Depuis, le prix de vente de la BIL a été critiqué, tout comme celui de la KBL qui a depuis lancé un plan social. Du coup, ces deux ventes suscitent des questions et notamment à la chambre des Députés.
Dans sa réponse parlementaire, le ministre des Finances, Luc Frieden, assure qu'il n'y a aucun lien entre ces deux ventes et pour cause: «le Gouvernement n'était à aucun moment impliqué dans l'acquisition de la KBL - ni en tant qu'acheteur ni en tant que vendeur - tandis que le Gouvernement a, pour des raisons tenant au caractère systémique de la BIL sur la place financière, décidé d'acquérir une part minoritaire de 10% dans le capital de la BIL et d'accompagner la restructuration de Dexia BIL ».
Le député François Bausch a soulevé un autre point qui pose question: un banquier qui a été chargé par les indiens d'Hinduja - les premiers à avoir voulu racheter la KBL - des négociations de rachat a ensuite été impliqué dans la vente de la BIL à Précision Capital.
Pour le ministre des Finances, cette présentation des faits n'est pas exacte puisque le banquier en question ne pouvait pas influencer l'issu des premières négociations sur la KBL et quand, il a été employé par Dexia, il n'avait «plus aucun rôle à jouer dans la façon dont la l'acquisition de la BIL par des investisseurs qataris et le Gouvemement s'est déroulée».
