La validation de l'aide de 120 millions d'euros par la Commission vise à «permettre au Luxembourg d'aider ses entreprises», selon Margrethe Vestager.
Photo: EU/Claudio Centonze
Destinée à venir en aide aux entreprises ayant perdu au moins 40% de leur chiffre d'affaires, la mesure annoncée mi-novembre par le gouvernement a reçu mercredi l'aval de la Commission. Les 120 millions d'euros pourront donc bel et bien être distribués.
Destinée à venir en aide aux entreprises ayant perdu au moins 40% de leur chiffre d'affaires, la mesure annoncée mi-novembre par le gouvernement a reçu mercredi l'aval de la Commission. Les 120 millions d'euros pourront donc bel et bien être distribués.
Corollaire de la mise en place de nouvelles mesures sanitaires, les aides à destination des entreprises impactées se prolongent. Mercredi, la Commission a officiellement autorisé la création de la nouvelle aide dédiée aux coûts fixes. Et ce, en vertu de ce que l'exécutif européen nomme «l'encadrement temporaire des aides d'État». Au total, cette mesure destinée à soutenir les structures privées présentant une perte de chiffre d'affaires de 40% et plus représente une enveloppe globale de 120 millions d'euros.
Selon les indications fournies mi-octobre par Lex Delles (DP), ministre des Classes moyennes, cette nouveauté intégrée dans le Fonds de relance, doit servir à couvrir une part des fraispénalisant la trésorerie des sociétés, comme le loyer ou l'énergie. Versé sous la forme d'une aide directe, ce dispositif cible en priorité «les secteurs de l'hôtellerie et de la restauration, de l'hébergement et du divertissement» doit s'étaler sur une période comprise entre novembre 2020 et mars 2021 et sera plafonné.
A hauteur de 70% des coûts fixes non couverts par des recettes pour les plus grandes structures et 90% pour les microentreprises et les PME. Le tout dans la limite d'un million d'euros par entreprise. Pour Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive de la Commission chargée de la politique de concurrence, «ce régime permettra au Luxembourg d'aider ses entreprises à assumer leurs coûts fixes pendant cette période difficile».
A noter que cette aide constitue le huitième dispositif autorisé par la Commission depuis la mi-mars. Au total, Bruxelles a donné son accord au versement de 892 millions d'euros, destinés à soutenir les acteurs économiques du Grand-Duché. Dont les quelque 36.000 PME qui emploient, à ce jour, 210.000 salariés.
Le gouvernement a non seulement décidé de maintenir le dispositif d'aide aux PME jusqu'en mars 2021, mais aussi d'ouvrir le champ des bénéficiaires notamment aux commerces de détail et aux organismes de formation professionnelle.
Lex Delles (DP) ne ferme pas la porte à une extension des aides mises en place pour atténuer les conséquences économiques de la crise sanitaire. Mais pour le ministre des Classes moyennes, la solution passera par une décision européenne.
Pour les trois mois à venir, le gouvernement s'engage à verser une enveloppe exceptionnelle pour aider les magasins à rouvrir. A condition que ceux-ci s'engagent à ne pas licencier plus qu'un quart de leur personnel.
Le Parlement a donné son accord, ce mardi, au projet de loi prévoyant un nouveau régime d’aides en faveur des entreprises et du monde culturel qui subissent de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire. Le texte a été adopté à l’unanimité.
Dans le Plan de stabilisation, présenté mercredi soir, un accent tout particulier a été mis sur les plus petites sociétés et les indépendants. Elles aussi auront leur part des 8,8 milliards d'euros de soutiens annoncés.
40 des 700 salariés de la banque suisse quitteront le Kirchberg pour Francfort au cours du deuxième semestre 2022, confirme l'établissement bancaire qui souhaite renforcer sa présence «sur un marché de croissance-clé pour la société».
Malgré une année marquée par la crise, la banque luxembourgeoise fait état jeudi d'une augmentation de 15 % de son revenu net en 2020. Des résultats qui s'expliqueraient par «les activités très diversifiées de la banque», à en croire la présidente du comité exécutif.
2013, 2019, 2021 : les années passent et les plans sociaux se succèdent pour la filiale luxembourgeoise de la Banque royale du Canada (RBC). De quoi faire douter de la stratégie de l'établissement pour les syndicats OGBL, LCGB et ALEBA.
Si le montant de la vente au groupe SMS des actions détenues par l'Etat luxembourgeois reste secret, les ministères de l'Economie et des Finances assurent que la transaction ne fait peser aucun risque aux employés de la firme sidérurgique.
Avec une baisse de 18,1% du résultat annuel des banques implantées au Luxembourg, 2020 restera comme une année compliquée, indique mercredi la CSSF. Principalement pour les établissements universels et les banques spécialisées dans le financement des entreprises.
40 des 700 salariés de la banque suisse quitteront le Kirchberg pour Francfort au cours du deuxième semestre 2022, confirme l'établissement bancaire qui souhaite renforcer sa présence «sur un marché de croissance-clé pour la société».
Économie
par
Jean-Michel HENNEBERT
2 min.02.04.2021
Malgré une année marquée par la crise, la banque luxembourgeoise fait état jeudi d'une augmentation de 15 % de son revenu net en 2020. Des résultats qui s'expliqueraient par «les activités très diversifiées de la banque», à en croire la présidente du comité exécutif.
2013, 2019, 2021 : les années passent et les plans sociaux se succèdent pour la filiale luxembourgeoise de la Banque royale du Canada (RBC). De quoi faire douter de la stratégie de l'établissement pour les syndicats OGBL, LCGB et ALEBA.
Si le montant de la vente au groupe SMS des actions détenues par l'Etat luxembourgeois reste secret, les ministères de l'Economie et des Finances assurent que la transaction ne fait peser aucun risque aux employés de la firme sidérurgique.
Avec une baisse de 18,1% du résultat annuel des banques implantées au Luxembourg, 2020 restera comme une année compliquée, indique mercredi la CSSF. Principalement pour les établissements universels et les banques spécialisées dans le financement des entreprises.