L'ancien ministre (LSAP) reste toujours dans les noms suggérés pour rejoindre le conseil d'administration d'ArcelorMittal.
Photo : Guy Wolff
L'ancien ministre luxembourgeois de l'Economie Etienne Schneider est en lice pour un siège au conseil d'administration de Sistema, une société holding détenue par l'oligarque russe Vladimir Yevtushenkov.
L'ancien ministre luxembourgeois de l'Economie Etienne Schneider est en lice pour un siège au conseil d'administration de Sistema, une société holding détenue par l'oligarque russe Vladimir Yevtushenkov.
(pj avec Heledd PRITCHARD) - Décidément, Sistema semble apprécier les personnalités luxembourgeoises. Déjà l'ancien ministre de l'Economie, Jeannot Krecké (LSAP) figure comme membre du conseil d'administration de cette société depuis huit ans. Et maintenant, voilà que le nom d'Etienne Schneider (LSAP) circule sur un poste similaire, relèvent nos confrères de LuxTimes.
Celui qui a quitté ses fonctions au sein du gouvernement le 4 février dernier fait ainsi partie de la liste des 12 candidats communiquée par l'entreprise pour siéger au conseil d'administration de Sistema PJSFC, active dans les secteurs des télécommunications, de la haute technologie, de la banque, du commerce de détail et des soins de santé. L'intéressé ne dément pas et a même confirmé cette possibilité au journal d'Lëtzebuerger Land.
L'actionnaire majoritaire et président de ladite société n'est autre que l'oligarque russe Vladimir Petrovich Yevtushenkov. Un milliardaire qui a été libéré d'une assignation à résidence en 2014 suite à une enquête sur l'achat par Sistema de l'une des plus grandes compagnies pétrolières russes, Bashneft, qui avait été privatisée. La East-West United Bank, basée au Luxembourg, fait partie de Sistema.
Selon les informations officielles, le Luxembourgeois agirait en tant qu'administrateur indépendant. Les actionnaires auront à se prononcer sur son nom lors de l'assemblée générale annuelle le 27 juin. Les revenus de Sistema en 2019 ont atteint 8,28 milliards d'euros et son actif total s'élevait à 16 milliards d'euros à la fin de l'année.
La piste ArcelorMittal
Au début de l'année, des rumeurs ont circulé sur le fait qu'Etienne Schneider pourrait siéger d'ici au conseil d'administration de l'entreprise sidérurgique ArcelorMittal. CA dont Jeannot Krecké reste l'administrateur, soit dit en passant. Il a également été question que l'ancien ministre (à qui ont succédé Paulette Lenert et Franz Fayot) occupe un poste de haut niveau au sein de l'Agence spatiale européenne (ESA), organisme qui gère le programme spatial européen.
Pendant son mandat au gouvernement, Etienne Schneider avait justement été le fer de lance des programmes spatiaux du pays, en lançant le projet LUXEOSys de satellite militaire qui s'est récemment avéré deux fois plus coûteux que le budget initial.
Avec la deuxième phase du déconfinement, effective depuis le 11 mai, les showrooms reprennent doucement vie. Mais la crise du covid-19 ne s’effacera pas sans laisser des pertes qui sont pour l’heure difficilement quantifiables selon les professionnels du secteur.
Déjà sous les projecteurs en raison du doublement de son budget, le projet LUXEOSys se retrouve dans l'oeil du cyclone après la publication, lundi par la radio 100.7, d'un audit. Ce dernier, qui relève bien des dysfonctionnements, assure que «dès le départ, le projet était sous-développé».
L'effort des mesures anti-crise par rapport à la richesse produite au Grand-Duché est important. Il devrait atteindre près de 19% du PIB national. Un ratio qui classe le pays parmi les cinq Etats les plus engagés à soutenir son économie par rapport à sa capacité économique.
Pour Pascal Saint-Amans de l'OCDE, la crise du covid-19 aura des conséquences sur la fiscalité internationale. Et donc sur le Grand-Duché et sa place financière.
La Commission d'accès aux documents a tranché. Le gouvernement et la commune de Bissen disposent d'un mois pour dévoiler les contours de l'accord signé avec le géant américain, notamment en ce qui concerne le devenir des terrains en cas d'abandon du projet de data center.
Deux mois de crise sanitaire ont freiné la production manufacturière même si certains acteurs de premier plan ont su tirer profit de la situation. Le ministre de l'Economie, Franz Fayot, a rapidement brossé le tableau.
Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Ce devait être une des liaisons les plus prometteuses, mais après un essai fin 2019 aucun convoi de fret ferroviaire n'est venu de la province du Sichuan vers le Luxembourg. En attendant, les CFL misent sur leurs relations avec l'Europe du Nord.
Si les concessions respecteront bien deux dimanches de fermeture (comme voulu par le gouvernement), les professionnels de l'automobile ont choisi de prolonger leurs offres jusqu'au 13 février.
Avec pas moins de cinq mises en garde contre des entités douteuses depuis le début de l'année, la CSSF tente de lutter contre un phénomène en pleine expansion. Celui d'une explosion des tentatives de fraude basées en partie sur la technologie.
Si le secteur a des raisons légitimes de se plaindre, le gouvernement refuse de laisser dire qu'il n'agit pas. Pour preuve, notamment, les 65 millions d'euros d'aides déjà versés aux acteurs de l'Horeca.
Surtout de la prévisibilité dans les décisions du gouvernement. Michel Reckinger, président de la Fédération des artisans (et nouveau «patron des patrons» à la tête de l'UEL) et Tom Oberweis, président de la Chambre des métiers relaient les espoirs de leur secteur.
Ce devait être une des liaisons les plus prometteuses, mais après un essai fin 2019 aucun convoi de fret ferroviaire n'est venu de la province du Sichuan vers le Luxembourg. En attendant, les CFL misent sur leurs relations avec l'Europe du Nord.
Si les concessions respecteront bien deux dimanches de fermeture (comme voulu par le gouvernement), les professionnels de l'automobile ont choisi de prolonger leurs offres jusqu'au 13 février.
Avec pas moins de cinq mises en garde contre des entités douteuses depuis le début de l'année, la CSSF tente de lutter contre un phénomène en pleine expansion. Celui d'une explosion des tentatives de fraude basées en partie sur la technologie.