En 2018, la valeur moyenne de la dette par ménage a progressé pour atteindre les 104.800 euros.
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Si la part des foyers débiteurs diminue au Luxembourg, le montant de leur dette s’est accrue. En une année, en 2018, le montant à rembourser a grimpé de 8% constate la Banque centrale du Luxembourg.
Si la part des foyers débiteurs diminue au Luxembourg, le montant de leur dette s’est accrue. En une année, en 2018, le montant à rembourser a grimpé de 8% constate la Banque centrale du Luxembourg.
La Banque centrale du Luxembourg (BCL) a publié, lundi, les premiers résultats de son enquête 2018 sur les comportements financiers et de consommation des ménages luxembourgeois. L’exercice réalisé auprès de 1.600 ménages résidant au Luxembourg, visait à analyser la dette et le patrimoine des ménages, ainsi que leur distribution à travers la population. «53 % des ménages détenaient au moins un type de dette en 2018», note la BCL.
Il s’agissait de crédits hypothécaires, détenus par 31 % des ménages, ou d’autres types de dette, détenus par 35 % des ménages. En 2018, la dette hypothécaire moyenne représentait 91% de la dette totale des ménages. Ce alors même que l'accès au logement constitue la préoccupation première des résidents, et une source flagrante d'inégalités.
Si la part des foyers endettés a diminué de 55% à 53%, entre 2014 et 2018, la valeur moyenne de la dette a toutefois augmenté de 8% durant la période. Passant ainsi de 97.300 à 104.800 euros. «Ainsi, parmi les ménages endettés, le montant moyen de la dette a augmenté de 10% entre 2014 et 2018», constate l’institution bancaire nationale.
En 2018, les actifs réels représentaient 88% de tous les actifs détenus par les ménages au Luxembourg: 87 % d’entre eux possédaient une voiture et 69% une résidence principale. Les actifs financiers des foyers se composaient de dépôts (49%), de fonds (21%) et d’actions (7%).
«En 2018, 97% des ménages disposaient d’un compte à vue et d’un compte d’épargne», relève l'analyse de la BCL. La valeur moyenne des actifs financiers atteignait ainsi 121.300 euros, contre 132.400 euros en 2014.
Si les inégalités s'accroissent, le patrimoine des ménages luxembourgeois a progressé ces dernières années. Compris dans une période où les taux d'intérêt ont baissé.
La course folle vers l'acquisition de logements, toujours plus chers, n'est pas sans risque sur l'économie des ménages et des entreprises. Aussi, les députés viennent-ils d'adopter une loi offrant à la CSSF de nouveaux outils de contrôle.
La ministre du Logement souhaite revoir les aides octroyées aux promoteurs favorisant les constructions à loyer modéré. Sam Tanson entend aussi allonger à 40 ans la durée obligatoire de mise en location de ces habitations.
La Banque centrale du Luxembourg (BCL) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) ont publié mercredi la deuxième étude sur la manière dont les frontaliers dépensent ou font fructifier leur patrimoine.
Malgré un rapport du président de la Banque centrale européenne Mario Draghi pointant les risques d'une surévaluation des prix de l'immobilier au Luxembourg, d'autres institutions sont (un peu) plus confiantes.
En annonçant le retour du modèle phare des années 1980 et de la Lada Niva, la marque au losange s'inscrit dans une lignée de tentatives «néo-rétro», entre le succès de la Fiat 500 et le flop de l'e-Mehari.
Le gouvernement souhaite étendre à plus de bénéficiaires l'aide directe non remboursable accordée aux indépendants en difficulté. A commencer par l'inclusion des professionnels du médical et paramédical.
Mises sur la place publique dans un rapport spécial de la Cour des comptes, les pratiques du ministère de l'Economie sont amenées à changer avec «une meilleure harmonisation» et «un approfondissement des analyses», assure mercredi le ministère de l'Economie. Et donc tourner la page de l'ère Schneider.
Les négociations entre les fonctionnaires du boulevard Royal et les industriels du groupe grec se sont déroulées de façon informelle, puisque les documents associés ne sont pas conservés, constate la Cour des comptes dans son rapport spécial, publié lundi. Un document qui égratigne certaines pratiques.
Si certaines branches d'activité ont été contraintes de restreindre leur activité et d'avoir recours au chômage partiel, voire aux licenciements, d'autres en revanche peinent à trouver du personnel. Tour d'horizon.
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