Des garanties de prêt pour les entreprises en difficulté
Des garanties de prêt pour les entreprises en difficulté
La Chambre de commerce a pris, à son tour, position pour soutenir les entreprises en difficulté.
Photo: Gerry Huberty
Alors que le report de paiement des cotisations sociales est encore en phase de discussions, les entreprises impactées par la crise du coronavirus peuvent désormais compter sur le soutien de la Chambre de commerce. Cette dernière, via la mutualité de cautionnement, apportera sa garantie auprès des banques.
Des garanties de prêt pour les entreprises en difficulté
Alors que le report de paiement des cotisations sociales est encore en phase de discussions, les entreprises impactées par la crise du coronavirus peuvent désormais compter sur le soutien de la Chambre de commerce. Cette dernière, via la mutualité de cautionnement, apportera sa garantie auprès des banques.
(DH avec Pierre Leyers) - En pleine crise du coronavirus, la Chambre de commerce a décidé d'apporter son aide aux entreprises en difficulté. D'une part, elle se portera garante auprès des établissements de crédit, d'autre part, elle apportera son expertise via une hotline.
Perte de clientèle, défaut de livraisons ou manque de trésorerie, la crise du coronavirus pèse lourdement sur l'économie. Dans ce contexte particulier, les secteurs de l'hôtellerie, de la restauration (Horesca) et de l'événementiel sont particulièrement impactés comme l'a dernièrement rappelé Franz Fayot (LSAP), le ministre de l'Economie. Et si ce dernier a annoncé une série de mesures destinées à venir en aide aux entreprises en difficulté, il a trouvé un allié de poids, vendredi, en la personne de la Chambre de commerce.
Cette dernière, face à une situation qualifiée d'«exceptionnelle» et de «grave» par la voix de Luc Frieden, son président, a indiqué que la mutualité de cautionnement, émanation de la Chambre de commerce, se portera garante auprès des établissements de crédit agréés en cas de garanties insuffisantes de la part de l'entrepreneur.
La garantie pourra s'élever à 50% du montant de la ligne de crédit dans la limite de 250.000 euros. «Une entreprise pourra obtenir une réponse claire endéans 24h. Il s'agit d'une mesure pragmatique, rapide et efficace», a indiqué Luc Frieden qui occupe également le poste de président du conseil d'administration de la BIL.
Par ailleurs, un numéro d'urgence, le 42 39 39 445, permettra d'apporter des réponses rapides aux entreprises ou de les aiguiller à propos des aides auxquelles elles peuvent prétendre.
Fermant la marche des grandes banques centrales, la Banque centrale européenne (BCE) a dégainé à son tour jeudi un arsenal de mesures face à l'épidémie de coronavirus, pour tenter d'endiguer la panique financière et de limiter l'impact sur l'économie.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a annoncé la mise en place d'un fonds spécial en réponse à l'épidémie de coronavirus qui pèse sur l'activité des Etats membres.
Dans le plus négatif des scénarios, le Statec pense que l'épidémie du coronavirus pourrait réduire la croissance luxembourgeoise à +0,7% cette année. Les services financiers se sortant plutôt bien des effets de la crise sanitaire mondiale.
Alors que la demande en combinaisons de protection face au virus explose, la filiale luxembourgeoise doit revoir à la hausse son planning de production. Le site de Contern fonctionne désormais 24h/24.
La décélération du niveau d'embauche et la stagnation du chômage observées ces derniers mois poussent le Statec à faire part, mercredi, d'une vision pessimiste sur ses perspectives «pour les trimestres à venir». Et ce, sans compter sur l'impact potentiel du coronavirus.
Présentée comme une réponse à la crise, l'idée d'une allocation sans conditions refait surface de l'autre côté des frontières. Défendu par le parti pirate, le concept serait néanmoins peu viable économiquement.
Les aides favorisant l'achat d'une voiture ou d'un cycle électrique sont victimes de leur succès. Au point que le délai de traitement atteint parfois les six mois.
11.200 salariés travaillant dans le secteur de la propreté sont dans l'attente du renouvellement de leur convention collective. Mais les discussions s'éternisent entre partenaires sociaux.
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Économie
par
Anne-Sophie DE NANTEUIL
4 min.18.02.2021
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