Coup de pouce supplémentaire pour les indépendants
Coup de pouce supplémentaire pour les indépendants
Alors que le dispositif sanitaire en place a été prolongé, le Luxembourg tend une nouvelle fois la main aux employeurs et indépendants. Un mois après l'annonce d'une indemnité unique «non remboursable et non imposable», le gouvernement a annoncé jeudi mettre en place des aides supplémentaires sous la forme d'adaptation des cotisations sociales, du recouvrement forcé, ainsi que d'un remboursement complémentaire par la mutualité des employeurs.
Le Centre commun de la sécurité sociale (CCSS) a ainsi validé de nouvelles mesures visant à alléger les charges qui pèsent sur les employeurs et indépendants. Ainsi, si les cotisations sociales restent dues et facturées mensuellement, le CCSS ne percevra pas d’intérêts en cas de retard de paiement des cotisations. Une mesure valable «jusqu’au 30 juin 2021», précise le communiqué officiel.
Main tendue à l'horeca
De son côté, la mutualité des employeurs viendra elle aussi en aide aux employeurs et indépendants. Ces derniers pourront ainsi bénéficier d'un remboursement de 100% - contre 80% actuellement - en cas de quarantaine ou isolement. Et bonne nouvelle, cette mesure sera rétroactive au 1er juillet 2020.
Le gouvernement a également décidé d'aller plus loin pour venir en aide aux restaurateurs et tenanciers de bar, durement touchés par la crise. Alors que les établissements resteront fermés, au moins jusqu'au 21 février prochain, le recouvrement forcé des cotisations sociales des employeurs de l'horeca est ainsi suspendu jusqu'à la fin du mois de mars.
Et les travailleurs indépendants du secteur ne sont pas oubliés. Ces derniers peuvent quant à eux demander la suspension du recouvrement forcé. Après cette date, ils pourront par ailleurs faire adapter leur assiette cotisable. En d'autres termes, faire réduire le montant de leurs cotisations sociales.
Pour rappel, mi-janvier, 65 millions d'euros d'aides avaient d'ores et déjà été versés aux acteurs de l'horeca. Une aide qui s'ajoute aux mesures de chômage partiel pour les employés du secteur s'élevant à plus de 131 millions d'euros. Depuis mars dernier, ils sont ainsi plus de 18.000 salariés à avoir pu toucher 80% de leur rémunération via les subsides de l'Etat.
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