D'ici à 2024, le deuxième groupe bancaire allemand aura fermé sa filiale luxembourgeoise, indique mardi l'Aleba.
Photo: Daniel Reinhardt/dpa
Conséquence de l'annonce, fin janvier, de la suppression de 10.000 postes dans le monde, la filiale de la banque allemande sur la Place sera impactée, indique mardi l'Aleba. 200 postes sont en jeu.
Conséquence de l'annonce, fin janvier, de la suppression de 10.000 postes dans le monde, la filiale de la banque allemande sur la Place sera impactée, indique mardi l'Aleba. 200 postes sont en jeu.
Amorcé dès l'automne dernier, le mouvement de baisse des effectifs dans les banques se concrétise encore un peu plus. Dans un communiqué publié mardi, l'Aleba indique que la filiale luxembourgeoise de Commerzbank «sera impactée» par la décision du groupe de supprimer 10.000 postes à travers le monde d'ici 2024. Comprenez une fermeture pure et simple de la structure implantée sur la Place.
Pour l'heure, quelque 200 personnes y sont employées. «Nous n'avons, à ce stade, aucune autre information de la part de la direction», indique une porte-parole de l'Aleba, principal syndicat de la Place financière. Autrement dit, les discussions à venir dans les prochains mois porteront sur les modalités de départ des salariés et sur le timing de ces derniers. A noter que cette annonce intervient dans un contexte particulièrement tendu, entre effets secondaires de la crise sanitaire sur le secteur financier, négociations de la future convention collective et réorganisation des différents établissements bancaires.
Pour mémoire, si Commerzbank a fêté, en 2019, ses 50 ans de présence sur la Place, la banque avait largement réduit la voilure en cédant bon nombre de ses activités. Que ce soit celle liée à ses activités de fonds à State Street en 2008, à sa clientèle privée, revendue en 2016 à Julius Bär ou sa gestion d'actifs à la Société générale en 2018. Depuis, l'accent avait été mis sur les services bancaires aux entreprises. Partiellement nationalisée depuis la crise financière de 2008/2009, la banque allemande envisage de réduire drastiquement ses coûts à l'horizon 2024, avec une coupe de 1,4 milliard d'euros par rapport à ses dépenses en 2020.
Ces dernières années, le secteur bancaire connait de profonds changements. Désormais, le numérique et la finance verte sont désormais les deux tendances à la mode.
Les effectifs luxembourgeois de la succursale de la Royal Bank of Luxembourg vont continuer à descendre en 2021. La faute à un nouveau plan social, non lié à la crise covid assure la direction de l'établissement.
Si 2020 apparaît comme une parenthèse, 2021 s'annonce comme une année mouvementée dans le secteur bancaire. Preuve en est les mouvements entamés au niveau mondial et européen des principaux acteurs. Le Luxembourg ne devrait pas échapper à la tendance.
Ayant obtenu «des conditions de départ acceptables» chez Kneip, le principal syndicat du secteur financier ne cache pas, mercredi, son pessimisme pour les mois à venir. «Des entreprises réfléchissent à sabrer dans leurs coûts», avance le président, Robert Mendolia.
Le secteur bancaire vit à nouveau des heures difficiles suite aux annonces de la Société Générale et de Commerzbank. Plus de 44.000 postes passeront à la trappe dans les établissements du Vieux Continent d'ici 2022. Le Luxembourg, pour l'heure, n'est pas encore concerné.
Quels sont les établissements bancaires qui affichent les meilleurs résultats ? Quelles sont les banques qui continuent de recruter et celles qui réduisent leurs effectifs ? Autant de questions auxquelles répond le classement des banques 2019 du «Luxemburger Wort».
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
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Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière de climat.
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