ArcelorMittal supprimera 260 postes
ArcelorMittal supprimera 260 postes
C'est confirmé. Le géant mondial de l'acier ArcelorMittal prévoit un plan de restructuration pour les sites de Belval et de Differdange. Près de 260 postes seront supprimés.
D'après le site internet de la Chambre des députés, le ministre du Travail Dan Kersch a expliqué aux députés membres des commissions parlementaires Travail et Economie qu'il ne s'agissait pas de licenciements mais de départs naturels ou de préretraites.
D'après les informations du ministre, les causes de ce plan de restructuration sont notamment liées à l'augmentation des prix de production, aux phénomènes de surproduction ou aux différents concurrents internationaux présents sur le marché de la sidérurgie.
Le groupe sidérurgique a pris la décision de réorganiser son service commercial et de maintenance, a expliqué Dan Kersch aux députés présents. Il se réjouit qu'Arcelor Mittal prévoie parallèlement des investissements , notamment pour digitaliser ses services d'achats.
Des inquiétudes autour de Rodange
Les députés ont fait part de leurs craintes quant au site de Rodange où le géant de l'acier ne semble pas vouloir investir autant que dans les deux autres sites de Belval et Differdange. Les députés regrettent que les décisions stratégiques du groupe ne soient plus prises à Luxembourg. A cela, le ministre a répondu qu'il comprenait leurs craintes. Il leur a assuré que le gouvernement fait "des efforts continus pour que les sites de production d’Arcelor Mittal actifs au Luxembourg soient maintenus ", d'après le site de la Chambre des députés.
Les discussions entre les députés et le ministre du Travail se sont faites dans le contexte de l'accord "Post2016", valable jusqu'en juillet 2019. Dan Kersch a informé que les engagements de l’accord tripartite conclu entre Arcelor Mittal, les syndicats et le gouvernement ont été respectés.
Quinze apprentis par an embauchés
Outre la poursuite des investissements de la part d’Arcelor Mittal dans les différentes usines, l’accord prévoyait l’embauche de 15 apprentis par an. Il prévoyait également la fin progressive de la préretraite-solidarité et la clôture de la cellule de reclassement.
Actuellement, au Luxembourg, près de 4.000 personnes travaillent dans le secteur de la sidérurgie, deux tiers dans la production et un tiers dans l'administration.