Le géant de l'acier emploie 3.800 salariés au Luxembourg.
Photo: Chris Karaba
Après quelques jours de suspension, le groupe sidérurgique a annoncé avoir relancé ses activités sur ses sites luxembourgeois et français. Mais si les usines de Belval, Differdange et Rodange vont retrouver une certaine normalité, celles de Bissen et de Dommeldange continueront de tourner au ralenti.
Après quelques jours de suspension, le groupe sidérurgique a annoncé avoir relancé ses activités sur ses sites luxembourgeois et français. Mais si les usines de Belval, Differdange et Rodange vont retrouver une certaine normalité, celles de Bissen et de Dommeldange continueront de tourner au ralenti.
(DH) - Au Luxembourg, comme en France, ArcelorMittal a décidé la reprise de ses activités alors qu'il avait annoncé, voici une douzaine de jours vouloir ralentir sa production en Europe. C'est ainsi qu'après ce revirement les sites de Belval, Differdange et Rodange ont relancé leur production depuis lundi. Tout comme celui de Florange, dans la Grande Région.
Et si le redémarrage des unités de production n'apparaît pas comme une priorité pour le LCGB qui a lancé un appel pour un arrêt des activités économiques non essentielles - notamment la production d'acier - d'autres entités s'en réjouissent. C'est le cas du port de Mertert qui a vu son activité se réduire comme une peau de chagrin au fur et mesure que la demande sidérurgique se rétractait.
Mais si les trois sites du géant de la sidérurgie situés dans le bassin minier vont retrouver une activité quasi normale, les sites de Bissen et de Dommeldange réduisent leurs activités «au strict minimum», au moins jusqu'au début du mois prochain. La faute à un manque de personnel comme l'a indiqué le communiqué du groupe qui fait état du «nombre croissant d'absences au sein des équipes» pour raisons familiales, arrêt maladie ou quarantaine.
Par ailleurs, ArcelorMittal souligne se mobiliser «pour poursuivre son activité industrielle dans les meilleures conditions sanitaires pour ses employés». C'est ainsi que du côté de Florange, le site fournit «des acteurs industriels qui tournent aujourd'hui à flux tendu et qui ont des besoins impérieux d'acier». C'est le cas de pièces destinées au secteur de l'automobile, ou encore à la fabrication de boîtes de conserve, «un domaine qui connait aujourd'hui une demande considérable».
Toujours dans le contexte de crise sanitaire, le groupe sidérurgique ne se contente pas de subvenir «aux besoins impérieux en acier», selon sa direction. Il a fait savoir ce mardi qu'il met à profit «l'expertise» de ses équipes pour développer un prototype de ventilateur, utilisé en réanimation, imprimé en 3D.
Alors qu'une tripartite est engagée au Luxembourg où 570 emplois sont menacés, un mouvement de protestation a débuté mercredi sur les sites français du géant de la sidérurgie. Les salariés demandent à être mieux récompensés de leurs efforts pendant la crise sanitaire.
En raison de la propagation du coronavirus à travers le Vieux continent, le groupe sidérurgique envisage de diminuer son activité à cause de la forte baisse de la demande d'acier. Cette décision pourrait avoir des conséquences sur les effectifs.
Le plus grand fabricant d'acier au monde, ArcelorMittal, entend réduire de 30% ses émissions de CO2 d'ici 2030. La cokerie de Florange (en Moselle) pourrait faire les frais de cette ambition. Mais l'impact sur les 200 emplois serait limité.
Hausse de la population (+24%), du nombre de frontaliers (+32%) ou bien encore des prix de l'immobilier (+56%). Entre 2010 et 2019, le pays aura connu une croissance significative, souligne la Fondation Idea à l'origine d'un exercice de compilation de données. Un rappel chiffré utile pour comprendre les défis de demain.
Le géant de l'acier annonce une perte nette de 2,5 milliards de dollars (2,27 milliards d'euros) pour l'année écoulée. Dans un communiqué publié mercredi, le groupe fait état d'une baisse de 7,1% de son chiffre d'affaires, mais indique que l'année 2020 se présente sous de meilleurs auspices.
Il s'agit d'une réduction temporaire liée notamment à une demande en baisse conjuguée à des importations en progression et à des prix de l'énergie élevés.
Si l'artisanat a su bien rebondir après la crise sanitaire, les défis de recrutement, de la hausse des prix des matériaux mais également de risques de pénurie planent sur le secteur.
Le premier trimestre 2022 s'est positivement déroulé du point de vue de la situation financière de l'Etat. Yuriko Backes, la ministre des Finances, a fait le point ce lundi.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière de climat.
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