Avec une perte nette de 404 millions d'euros au deuxième trimestre, ArcelorMittal subit les effets de la surcapacité au niveau mondial.
Photo: Lex Kleren
Une baisse générale des prix et une forte dépréciation des cours de l'acier ont fortement impacté financièrement le plus grand producteur mondial au deuxième trimestre. Ce dernier affiche une perte nette de 404 millions d'euros.
Une baisse générale des prix et une forte dépréciation des cours de l'acier ont fortement impacté financièrement le plus grand producteur mondial au deuxième trimestre. Ce dernier affiche une perte nette de 404 millions d'euros.
(Jmh avec dpa/AFP) - L'année 2019 s'annonce compliquée pour ArcelorMittal. Comme au premier trimestre, le géant mondial de l'acier annonce ce jeudi des résultats négatifs. Le résultat net est une perte de 447 millions de dollars (404 millions d'euros) après un bénéfice de près de 1,9 milliard de dollars (1,7 milliard d'euros) un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a baissé de près de 4% à 19,3 milliards de dollars (17,4 milliards d'euros).
Après une bonne année 2018, la conjoncture au premier semestre 2019 a été très «difficile»,indique Lakshmi Mittal, CEO d'ArcelorMittal, cité dans un communiqué. «La rentabilité (des) activités acier a souffert», sous l'effet d'une baisse des prix de vente de l'acier combinée à la hausse du coût des matières premières et «que partiellement compensé par une amélioration de la rentabilité de notre activité minière», précise-t-il. Et ce dernier de souligner, une fois encore, que «la surcapacité mondiale (de production d'acier, ndlr) continue à représenter un défi important».
Face à cette situation, ArcelorMittal avait annoncé, en mai dernier, réduire sa production en Europe, à hauteur de trois millions de tonnes par an. Une décision qui doit toucher en priorité ses sites en Italie et en Espagne. Au Luxembourg, une restructuration des sites de Belval et Differdange, annoncée par Dan Kersch (LSAP), ministre du Travail, doit aboutir à une suppression de 260 postes. Un chiffre démenti fermement par le géant mondial qui évoque «des départs naturels» mais aussi «des recrutements ciblés».
La meilleure année du géant luxembourgeois de l'acier depuis 2008 est synonyme de récompenses pour les actionnaires et de liquidités pour les acquisitions.
Le géant mondial de l'acier annonce ce jeudi avoir réalisé un résultat net de quatre milliards d'euros au cours du troisième trimestre 2021. Un chiffre à comparer à la perte de 227 millions d'euros enregistrée un an plus tôt et qui trouve son origine dans la reprise économique.
ArcelorMittal a officiellement vendu son site de Dudelange au groupe britannique Liberty House, à la fin du mois de juin. Un rachat qui n'inquiète pas outre mesure les syndicats, qui vont tout de même engager des discussions pour éclaircir certains détails.
Comme c'est le cas depuis 2016, l'ancienne P&T reste le principal employeur du pays, devant les CFL et le groupe Cactus selon les données publiées lundi par le Statec. Le géant mondial de l'acier, lui, continue de voir ses effectifs au Grand-Duché fondre.
Les résultats d'exploitation au premier trimestre 2019 d'ArcelorMittal ont été divisés par deux. Et ceux d'Aperam désenchantent les attentes des analystes.
L'association des banques luxembourgeoises et la CSSF se montrent plutôt rassurantes. Elles parlent d'un «faible risque de contagion» pour le secteur bancaire luxembourgeois, alors que deux banques américaines ont fait faillite.
Une vague de retraits bancaires a provoqué la défaillance de trois banques américaines la semaine dernière. Y a-t-il un risque de contagion en Europe comme en 2008?
Le volume des crédits immobiliers a nettement diminué en comparaison mensuelle. En ce qui concerne les crédits à la consommation, la BCL constate une augmentation.
La compagnie aérienne luxembourgeoise a commandé deux Boeing 737-8 (anciennement 737 Max). Jusqu'à ce que ceux-ci rejoignent la flotte en 2026, Luxair louera deux appareils du même type. Ils voleront dès cet été.
Le taux d'inflation annuel de la zone euro a reculé en février pour le quatrième mois consécutif, à 8,5% sur un an, après 8,6% en janvier, selon Eurostat, mais la baisse est moins forte que prévu en raison des tarifs élevés de l'alimentation.
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