Le temps de home-office lié à la crise du covid-19 n'entrera pas dans le décompte des 24 jours maximum de télétravail autorisés pour les salariés frontaliers belges.
Le temps de home-office lié à la crise du covid-19 n'entrera pas dans le décompte des 24 jours maximum de télétravail autorisés pour les salariés frontaliers belges.
En février dernier, Etats luxembourgeois et belge n'avaient pas pu trouver d'accord sur la durée légale du télétravail pour leurs concitoyens. L'horizon des 48 jours était visé, les négociations sont finalement restées sur la base des 24 jours maximum autorisés. Un chiffre que les autorités craignent vite d'atteindre compte tenu des appels aux entreprises et aux salariés du Grand-Duché à pratiquer un maximum de tâches depuis chez eux.
Aussi, le ministère des Finances luxembourgeois a-t-il repris le chemin des négociations. Et, lundi, a été annoncé que pour les jours et semaines à venir, le dispositif des "24 jours" était suspendu. Ainsi, les frontaliers belges qui seraient à télétravailler au-delà de cette période, compte tenu de la crise sanitaire actuelle, ne seraient pas pénalisés fiscalement. Sur ces journées exceptionnelles qui s'annoncent, pas question de mener le décompte qui mènerait possiblement le salarié à devoir être taxé en fonction du régime fiscal belge et non plus luxembourgeois.
Parlant de "cas de force majeure", le ministère des Finances ne cache pas sa satisfaction d'avoir pu trouver pareil terrain d'entente. La mesure soulagera les esprits de nombre des 48.000 frontaliers belges.
Reste à savoir si, de leur côté, les gouvernements français et allemand montreront la même flexibilité. Sachant qu'entre Luxembourg et Paris, la règle de tolérance fiscale pour le télétravail a été élargie à 29 jours depuis cette année, contre 19 seulement entre Luxembourg et Berlin. «De notre côté, les demandes sont parties depuis au moins deux semaines, nous attendons toujours des réponses», expliquent les autorités luxembourgeoises en charge du dossier.
Alors que le taux d’infection au covid-19 est élevé dans sa région limitrophe avec le Luxembourg, la Belgique demande à ses habitants de restreindre leurs voyages au Grand-Duché.
Comme leurs collègues belges et allemands, les salariés français embauchés au Luxembourg pourront continuer à faire du home-working jusqu'au 31 décembre. L'accord entre la France et le Luxembourg a été prolongé de quatre mois.
A défaut de recevoir la Première ministre belge mercredi (visite annulée), le Luxembourg a reçu confirmation de Bruxelles que le gouvernement belge renouvelait l'accord sur le home-working jusqu'au 31 décembre. A la France de suivre maintenant, l'Allemagne poursuivant elle aussi le dispositif.
Il n'y a pas une âme qui vive ce lundi dans la salle de rédaction du site wort.lu, d'habitude si bouillonnante. Dès dimanche, la rédaction en chef avait en effet transmis à tous les journalistes et assistants de rédaction la consigne de travailler à domicile à compter de ce lundi.
Interrogé ce mardi sur la méthode utilisée par les services du ministère belge des Finances pour suivre les déplacements des frontaliers, le Premier ministre n'a pas souhaité commenter cette démarche ni sur la forme, ni sur le fond.
Le gouvernement livre, ce jeudi, une série de conseils aux entreprises du pays afin de gérer au mieux les questions liées au coronavirus. Il propose un volet spécifique dédié aux salariés français, belges et allemands.
Les États de l'UE adoptent des mesures pour plus de visibilité en matière de politique d'imposition, et le ministre de l'Économie Franz Fayot veut que le Luxembourg suive ces dispositions.
Les deux entreprises familiales, spécialistes du voyage, ont décidé de se réunir. Le nouveau groupe sera baptisé Travel Group Luxembourg et compte à ce jour 130 salariés.
Deux jours après l'annonce du départ de Commerzbank et de l'incertitude de 200 salariés, c'est au tour de la banque japonaise d'indiquer mettre en place une restructuration de son entité au Luxembourg. Une vingtaine d'emplois est concernée, indique jeudi l'Aleba.
A compter du 1er mars, l'entreprise spécialisée dans la production d'outils de coupe et de métaux durs fera intégralement partie du groupe Plansee, leader mondial du secteur. Une annonce survenue mercredi qui suscite déjà certaines inquiétudes.
Si, en février, le Conseil de conjoncture a validé autant de demandes d'entreprises à bénéficier de la prise en charge par l'Etat de 80% des revenus des salariés qu'en janvier, le nombre de bénéficiaires a, lui, bien augmenté.
Les États de l'UE adoptent des mesures pour plus de visibilité en matière de politique d'imposition, et le ministre de l'Économie Franz Fayot veut que le Luxembourg suive ces dispositions.
Les deux entreprises familiales, spécialistes du voyage, ont décidé de se réunir. Le nouveau groupe sera baptisé Travel Group Luxembourg et compte à ce jour 130 salariés.
Deux jours après l'annonce du départ de Commerzbank et de l'incertitude de 200 salariés, c'est au tour de la banque japonaise d'indiquer mettre en place une restructuration de son entité au Luxembourg. Une vingtaine d'emplois est concernée, indique jeudi l'Aleba.
A compter du 1er mars, l'entreprise spécialisée dans la production d'outils de coupe et de métaux durs fera intégralement partie du groupe Plansee, leader mondial du secteur. Une annonce survenue mercredi qui suscite déjà certaines inquiétudes.
Si, en février, le Conseil de conjoncture a validé autant de demandes d'entreprises à bénéficier de la prise en charge par l'Etat de 80% des revenus des salariés qu'en janvier, le nombre de bénéficiaires a, lui, bien augmenté.