70 emplois en moins pour Kneip
70 emplois en moins pour Kneip
«Nous nous sommes engagés à soutenir nos employés tout au long de cette période en leur offrant des formations et des ressources pour les aider à trouver la prochaine étape de leur carrière.» Ne comptez guère sur le directeur général de Kneip, Neil Ward, pour en savoir plus sur les modalités du plan social qui vient d'être annoncé aux 200 salariés de la succursale luxembourgeoise du groupe. Depuis le Royaume-Uni, le CEO ne se montre guère bavard sur les raisons de cette réorganisation venue frapper le site de Bertrange.
Sur place, le télétravail reste de mise; les locaux de l'entreprise n'ont donc pas retrouvé les effectifs d'avant confinement. D'ailleurs le "à distance" n'est pas seulement la règle pour celles et ceux qui travaillent à agréger, formater et diffuser leurs données et les documents de reporting de spécialistes des fonds d'investissement. C'est aussi via vidéoconférence qu'ont actuellement lieu les entretiens préalables de licenciement... Un mail incitant les intéressés à ne pas hésiter à inviter dans la conversation électronique un éventuel soutien.
Et c'est avec un flegme tout britannique que le directeur général assure : «Je peux vous assurer que les conversations qui ont eu lieu ont toujours été traitées avec le même soin et la même courtoisie qu'elles l’auraient été si nous avions pu discuter en face-à-face.
Pour Neil Wiard, cette restructuration s'appuie essentiellement sur le souhait du groupe de disposer de moins de services d’opérations et d'ingénierie. Mais, en dehors de la délégation du personnel (non syndiquée), rares sont les personnes en capacité d'indiquer qui et quels postes ont fait l'objet du plan social, annoncé sitôt l'interdiction de licenciement levée au Luxembourg. «Cette décision contribue évidemment à minimiser l'impact de la pandémie du COVID-19 sur notre entreprise, mais notre motivation principale était plutôt de fournir un meilleur service à nos clients», se contente d'assurer la direction en guise d'explication.
Seule certitude, confirmée par le bureau de Londres, 70 emplois vont être supprimés. Soit un tiers de l'effectif actuel. L'avenir du reste de l'équipe ne semble pas remis en cause à court terme. Kneip assurant, dans un communiqué adressé à la rédaction du Luxemburger Wort, «continuer à travailler pour réaliser sa vision de la gestion des données, en investissant dans de nouvelles technologies et de nouveaux processus. Le Luxembourg en fait partie intégrante, car nous cherchons à continuer à servir nos clients ici et dans toute l'Europe».
Suivez-nous sur Facebook, Twitter et abonnez-vous à notre newsletter de 17h.
