Culture
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2 min.19.08.2015Cet article est archivé
Congés annulés: Ought
"Who will lead the body now?"
Peu avant la sortie du nouvel album, le post-punk dissonant et dansant des Canadiens a fait une première escale au Luxembourg - pour une heure de guitares saturées et de synthés enjoués.
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2 min.19.08.2015Cet article est archivé
Congés annulés: Ought
"Who will lead the body now?"
Peu avant la sortie du nouvel album, le post-punk dissonant et dansant des Canadiens a fait une première escale au Luxembourg - pour une heure de guitares saturées et de synthés enjoués.
par Jeff Schinker - Les Canadiens de Ought publient sur la prestigieuse maison de disques canadienne « Constellation Records », surtout connue pour sortir les albums du groupe Godspeed You! Black Emperor et autres formations de post-rock expérimental. Ought, formé en 2012 à la McGill University lors d’une période d’agitation estudiantine, ne colle cependant pas tout à fait à l’esthétique habituelle de la maison de disques, puisque le groupe adopte un son plus dansant, qu’ils ont importé lors de leur concert aux Rotondes. Une première excursion au Luxembourg assez réussie.
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Le post-punk des canadiens de Ought a dévoilé ses multiples facettes aux Rotondes
Photo: Joaquim Valente
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Le post-punk des canadiens de Ought a dévoilé ses multiples facettes aux Rotondes
Photo: Joaquim Valente
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Le post-punk des canadiens de Ought a dévoilé ses multiples facettes aux Rotondes
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Le set commence par « Pleasant Heart », que Tim Beeler entame en chantant : « Something crawled into your pleasant heart and cried out for the head. Saying who will lead the body now? ». Ce qui annonce le ton de ce qui va suivre : une musique agitée, qui reprend la dissonance de Sonic Youth pour donner une voix à l’extase et aux angoisses existentielles d’une jeune génération, et qui combine une instrumentation dansante aux ruminations agitées du chanteur. Le concert se poursuit par « The Weather Song », un titre très dansant à la mélodie accrocheuse – fait assez rare pour être signalé puisque Ought ne cherche pas à emporter l’adhésion par le biais d’harmonies travaillées. L’instrumentation recherche au contraire une certaine dissonance, héritage de Fugazi et de Sonic Youth oblige. Pendant les moments les plus réussis, le spectateur s’étonne que les compositions fonctionnent malgré l’impression que les lignes mélodiques jouées par Matt May (synthés), Ben Stidworthy (basse) et Tim Beeler (guitare et chant) ne sont tenues ensemble que par la batterie de Tim Keen.
Ought jouera ensuite la majorité des titres de leur premier album (« More Than Any Other Day ») tout en présentant quatre titres de leur nouvel album, « Sun Coming Down ». Si la voix de Beeler est l’élément le plus marquant du groupe, elle n’en rebutera pas moins certains de par une voix quelque peu trop nasillarde et une tendance au « spoken word » qui n’est pas sans rappeler Alec Ounsworth de Clap Your Hands Say Yeah ou David Byrne des Talking Heads. Ainsi, les moments forts du concert surgissent à chaque fois que Beeler se met, à de trop rares occasions, à chanter avec plus d’application, délaissant la diction parfois un tantinet artificielle de ses monologues façon flux de conscience joycien. Cela est notamment le cas sur « Perverted Heart » ou « (Are You) Gemini », qui clôt à la fois leur premier album et le set de leur concert. Inversement, quand les ruminations nasillées de Beeler prennent le dessus, comme sur « Today, More Than Any Other Day », le groupe risque de perdre l’intérêt et l’attention du public.
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