Pour l'événement «Capitale européenne de la Culture», le temps presse. Les trois coups seront donnés dans un peu plus d'un an et demi, et Nancy Braun, la directrice générale a donné mardi un aperçu des préparatifs et précisé les différentes enveloppes budgétaires.
Un budget global de 56,6 millions pour «Esch 2022»
Pour l'événement «Capitale européenne de la Culture», le temps presse. Les trois coups seront donnés dans un peu plus d'un an et demi, et Nancy Braun, la directrice générale a donné mardi un aperçu des préparatifs et précisé les différentes enveloppes budgétaires.
(JFC, avec Nicolas Anen) - La date est depuis longtemps cerclée de rouge dans l'agenda de Nancy Braun. Le 22 février 2022, soit dans un peu plus d'un an et demi, aura lieu la cérémonie d'ouverture de «Esch 2022, Capitale européenne de la Culture». Ce, alors que les artistes et les institutions qui ont soumis des projets attendent toujours un engagement définitif. C'est dans ce contexte que la directrice générale de l'organisation a donné mardi à Differdange un aperçu de l'état actuel des préparatifs.
Nancy Braun a révélé que «sur les 606 projets qui ont été soumis, entre 110 à 115 devraient être retenus in fine». Une enveloppe de 20 millions d'euros environ serait disponible pour financer partiellement ces projets. Actuellement, l'objectif consiste à «répartir cette somme équitablement». En tout, un budget de 34,5 millions d'euros doit être investi dans le programme, en plus de dix autres millions destinés à la communication.
Un protocole de 13 recommandations
En dépit de la crise sanitaire et de ses retombées économiques désastreuses, le gouvernement entend maintenir sa participation financière à hauteur de 40 millions d'euros. A ce montant s'ajouteront 10,1 millions de la Ville d'Esch-sur-Alzette et 1,5 million de la Commission européenne, alors que l'organisation table sur une somme de cinq millions venant de sponsors. Soit un budget total de 56,6 millions d'euros.
En pleine pandémie de coronavirus, «Esch 2022» se concentre sur un protocole de 13 recommandations émises en mai dernier par la Commission européenne, révèle Nancy Braun. Des mesures qui prévoient l'élaboration d'un «plan B», au cas où la pandémie devait s'intensifier d'ici à 2022. Une autre recommandation est de signer d'ici l'automne les conventions avec les promoteurs des projets, c'est-à-dire les artistes eux-mêmes. Car ces derniers ignorent le plus souvent à quelles subventions ils peuvent s'attendre.
Par ailleurs, la directrice générale affirme que si la Métropole du Fer constituera l'épicentre des manifestations culturelles, les projecteurs seront aussi braqués sur une dizaine d'autres communes alternativement, chacune durant un mois. Cette alternance permettra d'éviter la concomitance, et donc, la concurrence de deux événements majeurs dans deux localités voisines.
Précision sémantique enfin, Nancy Braun souligne qu'elle ne parle pas d'une «année culturelle», mais de «Capitale européenne de la culture». Car pour elle, «le terme de l'année 2022 ne représentera pas une fin en soi». La «Capitale européenne de la culture» ne consiste en effet pas uniquement en une série de manifestations, mais doit idéalement «contribuer à façonner l'avenir de toute la région.»
Esch capitale européenne de la culture 2022 demeure certes une opportunité pour le secteur culturel, mais pas seulement. L'architecture sera aussi à l'honneur puisque onze gîtes à l'apparence insolite seront implantés sur le Minett-Trail, un sentier de randonnée de 70 kilomètres.
Les premiers projets de l'événement «Capitale européenne de la Culture» revêtent un caractère non seulement culturel, mais aussi touristique et économique. Car l'événement doit aussi servir de tremplin pour attirer les visiteurs dans les Terres Rouges.
Petit à petit, l'ancien site sidérurgique poursuit sa mue en quartier d'habitations, de recherche, de bureaux, d'études. De vie en somme. Pour 2020 et après, l'aménageur Agora a encore de beaux projets.
La crise du coronavirus ayant provoqué l'arrêt de tous les chantiers au pays du 15 mars au 20 avril, le réaménagement du bâtiment phare de «Esch 2022» a pris du retard sur le calendrier initialement prévu.
Christian Mosar a décidé mercredi de quitter l'équipe organisatrice de l'événement culturel dans la Métropole du Fer. Cette décision a été prise «d'un commun accord» et «avec effet immédiat». Aucune raison n'est invoquée.
Nancy Braun, la directrice générale d’«Esch 2022 Capitale européenne de la Culture» conserve son optimisme, malgré la crise sanitaire et certaines critiques. Elle est prête à effectuer quelques adaptations, si cela s'avère nécessaire.
La KulturFabrik entend bien prendre part aux manifestations célébrant Esch-sur-Alzette comme «capitale européenne de la culture». Même si l'abandon de plusieurs projets pouvait faire craindre un désistement.
Le Fonds Belval a reçu une solide manne financière dans la perspective de l'année culturelle dans la Métropole du Fer. En effet, les anciennes infrastructures industrielles appelées à accueillir les principales manifestations ont besoin de sérieux aménagements.
Les deux plus grandes villes du pays seront bientôt reliées par une liaison cyclable express de 28 km qui longera l'A4. Une piste directe sera ouverte fin 2020 entre Esch et Belval avec la passerelle cycliste la plus longue d'Europe.
Les travaux prévus sur les sites des futures animations de la capitale culturelle européenne ont été détaillés dans le projet de loi déposé par le ministre de la Mobilité et des Travaux Publics. Modulaire et préfabriqué seront à l'honneur.
Près de deux mois après la décision de ne pas utiliser la Halle des soufflantes comme lieu d'accueil des festivités de la capitale culturelle européenne, le choix s'est porté sur une répartition sur plusieurs lieux autour du cœur de Belval.
En raison des «importants travaux» nécessaires à sa réhabilitation, le ministère de la Culture indique mardi que le bâtiment emblématique ne «pourra être remis en état d'ici 2022» pour accueillir des événements liés à la tenue de la capitale culturelle européenne.
La collection du Musée d'Art moderne fête ses 25 ans. L'occasion de revenir sur certaines œuvres emblématiques et d'évoquer les ambitions futures de l'établissement.
A l'arrêt forcé depuis le printemps, l'écosystème des spectacles en salle se trouve dans «une situation complexe», reconnaît Olivier Toth, directeur de la Rockhal. Raison pour laquelle ce dernier lance une opération pensée à l'échelle européenne afin d'imaginer le monde d'après.
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