Sumo s'envoie en l'air grâce à Luxair
Sumo s'envoie en l'air grâce à Luxair
Des murs, des toiles, des objets décoratifs, l'artiste luxembourgeois Sumo en a déjà marqués de sa peinture des centaines. Mais Luxair lui a donné une occasion qui ne se refuse pas : customiser un Boeing 737-800 et un De Havilland Q400, rien que ça! Les appareils, à la carlingue habituellement d'un blanc immaculé, viennent ainsi de sortir en version multicolore des hangars de la compagnie nationale.
Si depuis quelques jours, un teaser laissait entrevoir que Luxair préparait un «coup», certains plane-spotters (dont Peter Bakema) ont déjà réussi à surprendre un des deux avions avec ses stickers sur le tarmac du Findel. Et cela alors même que ce Boeing ne devrait décoller pour la première fois dans sa tenue estivale que ce samedi 25 juillet, en direction d'Ajaccio en Corse.
Pour ses 25 ans de créations, le créatif luxembourgeois a également eu la possibilité de relooker l'intérieur des deux appareils. Ainsi, sa patte sera-t-elle visible sur les repose-têtes des passagers mais également sur la couverture du magazine proposé aux clients, le Flydo. Des cadres exposant ses œuvres seront également affichés de part et d’autre de la cabine. De quoi créer pour Luxair «la première galerie d’art volante du Luxembourg». Une oeuvre qui va maintenant grimer vers les ciels et faire des retours au sol jusqu’à mars 2021.
Il aura fallu 200 heures de création artistique pour venir à bout de la totalité du projet, et 19 heures pour que 11 personnes réussissent à coller l'ensemble des stickers sur le premier avion décoré.
Avec un nouveau directeur, Gilles Feith, aux commandes depuis juin dernier, Luxair apporte une touche de couleurs dans un paysage aérien malheureusement bien sombre. Pas plus que les autres compagnies aériennes, la société n'arrive à retrouver son niveau d'activité d'avant-covid. Au point que la situation de l'entreprise a fait l'objet, le 14 juillet dernier, d'une tripartite sectorielle.
Une prochaine rencontre devrait avoir lieu le 17 septembre prochain pour déterminer le devenir des salariés. On verra alors si l'été aura été suffisamment profitable aux liaisons assurées par la compagnie luxembourgeoise pour éviter un plan social drastique.
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