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Luxembourg-Amsterdam sur un bon gros vélo
Culture 4 2 min. 08.04.2016 Cet article est archivé
Challenging for Smiles

Luxembourg-Amsterdam sur un bon gros vélo

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Challenging for Smiles

Luxembourg-Amsterdam sur un bon gros vélo

Anne FOURNEY
Anne FOURNEY
Sébastien Cayotte a réussi son défi de rallier Luxembourg à Amsterdam à Vél'Oh, soit un peu plus de 500 kilomètres. Un véritable exploit sur une machine de 23 kilos, pour aider les enfants malades.

(AF) - Sébastien Cayotte a réussi son défi de rallier Luxembourg à Amsterdam à Vél'Oh, soit un peu plus de 500 kilomètres. Un véritable exploit sur une machine de 23 kilos.

Les conditions météorologiques ont rendu l'aventure parfois hasardeuse, mais le jeune homme a réalisé son objectif pour sensibiliser l'opinion, et récolter des fonds, au profit de la fondation Kriibskrank Kanner, les enfants atteints d'un cancer. Sébastien avait déjà relevé un défi cet été, toujours avec un Vél'Oh de la ville de Luxembourg. Il avait pédalé jusqu'à Paris.

Son projet était né de façon assez impulsive, il n'avait pas demandé d'autorisation à JCDecaux, propriétaire des vélos proposés à la location à Luxembourg, ni prévu de point presse. Il lui fallait un objectif supplémentaire à celui du défi sportif, un objectif "utile": il avait donc choisi de transpirer sur les routes pour une bonne cause, et son histoire avait ému tout le pays en août dernier.

Pour ce nouveau périple, Sébastien a fait les choses en bonne et due forme… ou presque. Sportif, il est un nageur confirmé (participation aux Jeux des Petits États d'Europe en 2012). "J'ai de l'endurance", nous avait-il dit l'été dernier. En revanche, Sébastien n'est pas un cycliste confirmé, sport qu'il pratique occasionnellement.

Et un Vél'Oh est taillé pour la ville, pas pour faire des centaines de kilomètres… "La selle est plutôt confortable" écrivait Sébastien sur sa page Facebook consacrée à son défi: Challenging for Smiles.

Cela dit, un Vél'Oh pèse près de 23 kg et n'a que trois vitesses, alors qu'un vélo de course pèse 7 à 8 kg et a souvent (au minimum) 24 vitesses! On peut donc saluer la performance.

Il lui aura fallu six jours pour mener à bien son projet avant de rentrer en bus et train... avec le Vél'Oh cette fois. Lors de son périple à Paris, il avait laissé l'engin au beau milieu des Vélib, leurs équivalents de la Ville de Paris.

Sébastien a déjà d'autres projets en tête. Peut-être pour cet été?

En attendant, pour saluer son bel esprit sportif, il est toujours possible de faire un don à la fondation. Toutes les indications sont sur la page Facebook Challenging for Smiles (accessible même sans avoir de compte Facebook).


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