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Les Jedi ressortent les sabres, nouveau succès attendu
Culture 1 4 min. 13.12.2017 Cet article est archivé
Dans les salles

Les Jedi ressortent les sabres, nouveau succès attendu

Quarante ans après la sortie du premier volet, la marque «Star Wars» ne s'est jamais mieux portée et les experts prévoient 220 millions de dollars de recettes le premier week-end de distribution aux Etats-Unis, dans six jours.
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Les Jedi ressortent les sabres, nouveau succès attendu

Quarante ans après la sortie du premier volet, la marque «Star Wars» ne s'est jamais mieux portée et les experts prévoient 220 millions de dollars de recettes le premier week-end de distribution aux Etats-Unis, dans six jours.
AFP
Culture 1 4 min. 13.12.2017 Cet article est archivé
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Les Jedi ressortent les sabres, nouveau succès attendu

Star Wars est de retour avec le huitième épisode de la saga, «Star Wars: Les Derniers Jedi», dont l'avant-première a eu lieu samedi à Los Angeles, porté par une année de savant marketing et la ferveur du public qui ne se dément pas.

Star Wars est de retour avec le huitième épisode de la saga, «Star Wars: Les Derniers Jedi», dont l'avant-première a eu lieu samedi à Los Angeles, porté par une année de savant marketing et la ferveur du public qui ne se dément pas.

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Tapis rouge, réplique grandeur nature d'un quadripode impérial, le Shrine Auditorium et ses 6.300 places ont accueilli samedi les fans assez chanceux pour avoir obtenu un billet et devenir les premiers au monde à voir le film le plus long de la saga, avec ses 02H33.

Tous les acteurs du film étaient là, même John Boyega, arrivé juste à temps en avion malgré une tempête de neige à Atlanta grâce au «meilleur pilote de la galaxie», a-t-il plaisanté.

Quarante ans après la sortie du premier volet, la marque «Star Wars» ne s'est jamais mieux portée et les experts prévoient 220 millions de dollars de recettes le premier week-end de distribution aux Etats-Unis, dans six jours.

Malgré une pause de dix ans entre la sortie de l'épisode III (2005) et du «Réveil de la force» (2015), première partie d'une troisième trilogie, l'appétit du public reste intact.

Elle est perpétuellement entretenue par des déclinaisons télévisées, une version Lego, un film d'animation («The Clone Wars»), des rééditions 3D et une avalanche de produits dérivés.

La stratégie déjà très bien rodée par Lucasfilm et son créateur, George Lucas, est même montée en puissance après le rachat de la maison de production par Disney, en 2012.

Après la relance par le réalisateur J.J. Abrams pour «Le Réveil de la force», c'est un nouveau metteur en scène très peu connu du grand public, Rian Johnson, qui a repris la main, assurant également l'écriture du scénario.

Pour l'avant-première, il a présenté le film en faisant monter sur scène tous ses acteurs et rendu un hommage ému à Carrie Fisher, l'inoubliable Princesse Leia de la saga, décédée brutalement à 60 ans en décembre 2016 et qui fait dans le film sa dernière apparition au cinéma. Elle était morte d'une attaque cardiaque après avoir déjà tourné ses scènes.

Les spectateurs se sont levés pour applaudir son apparition sur l'écran où défilait le générique.

Lucasfilm a imposé un embargo sur les comptes-rendus détaillés jusqu'à mardi 09H00 locales (17H00 GMT) mais les fans ont rapidement inondé les réseaux sociaux de réactions enthousiastes au film.

«Je suis au paradis des geek», a twitté Jenna Busch du site LegionofLeia.com, c'est un film «tellement différent, passionnant, surprenant», ajoutait Peter Sciretta du portail slashfilm.com.

La ferveur autour de «Star Wars» tient avant tout à sa mythologie construite autour de la lutte du bien contre le mal, avait estimé Gwendoline Christie, qui joue le capitaine Phasma, lors d'une table ronde organisée à Los Angeles le dimanche précédant l'avant-première.

«C'est parce que le monde dans lequel nous vivons change et évolue que (»Star Wars«) conserve la simplicité de ces éléments», a-t-elle expliqué.

Autre dimension récurrente, «cela renvoie à la question de savoir ce qu'implique de suivre ses tendances humaines, sombres et narcissiques, ou cela vous mènerait», a-t-elle poursuivi.

La résistance à genoux

Ce nouveau volet, filmé sur la côte ouest de l'Irlande et aux studios Pinewood à Londres, met face à face Rey (Daisy Ridley), l'héritière des Jedi, et Kylo Ren (Adam Driver), la principale menace venue de l'Empire.

Ils incarnent les nouveaux visages de cette troisième trilogie, avec Finn (John Boyega) ou Poe Dameron (Oscar Isaac).

Si Han Solo, Yoda ou Dark Vador, tous morts, ne sont plus de l'aventure, Luke Skywalker (Mark Hamill) va jouer un rôle essentiel dans la formation de Rey, à en croire les bandes-annonces.

La production entoure habilement ce huitième volet d'un voile de mystère mais distille néanmoins régulièrement quelques indices.

Cet épisode pourrait marquer le début d'une période sombre pour la résistance, ce qui lui a valu des comparaisons avec «L'Empire contre-attaque», le chapitre central de la trilogie originelle.

«Il n'y a pas encore eu de film +Star Wars+ qui se penche sur la guerre comme le fait +Les derniers Jedi+», a estimé John Boyega lors de la table ronde. «C'est très trouble. La séparation du bien et du mal est chamboulée».

«C'est une situation tendue, c'est critique», a expliqué Oscar Isaac. «La résistance est à genoux. (...) Il faut continuer à bouger pour survivre».

Sans présager de la suite, la résistance devrait néanmoins conserver quelques ressources au-delà même du prochain épisode, le neuvième, annoncé en 2019, car Disney vient d'annoncer, début novembre, la préparation d'une toute nouvelle trilogie.

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