«La vraie première édition du festival»
«La vraie première édition du festival»
Top départ pour l'édition 2022 des Francofolies d'Esch ! Ce mercredi et ce jeudi, les premiers concerts sont programmés dans les salles de la Kulturfabrik d'Esch et de L'Arche à Villerupt. Puis, de vendredi à dimanche, rendez-vous au parc du Gaalgebierg pour les shows en plein air de PNL, Clara Luciani, Grand Corps Malade, Eddy de Pretto ou Damso, pour ne citer que les têtes d'affiche. Avant les premières notes, entretien avec Loïc Clairet, directeur d'un festival en quête d'ancrage.
La première édition aurait dû avoir lieu en 2020 avant d'être annulée, et l'an passé les restrictions sanitaires et jauges étaient en vigueur. Finalement, l'année 2022 ne marque-t-elle pas la véritable naissance des Francofolies d'Esch ?
Loïc Clairet, directeur des Francofolies d'Esch - «Effectivement, on considère 2022 comme la vraie première édition de notre festival. L'an passé, c'était un échauffement, un test, qui nous a permis de prendre nos marques au parc du Gaalgebierg, d'évaluer tout l'aspect logistique. 2021 a été l'occasion de bien préparer 2022.
A titre personnel, ressentez-vous la même adrénaline qu'un artiste prêt à monter sur scène ?
«C'est un peu ça, pour moi comme pour toute l'équipe d'organisation. Il y a une forme d'impatience, après tout ce qui s'est passé ces derniers mois, ces dernières années. Ce festival, j'y travaille depuis 2019. Il y a eu l'annulation en 2020, les restrictions en 2021. Là, on y est ! Il y a un peu de stress, mais aussi et surtout l'envie que ça démarre enfin !
Les incertitudes des derniers mois, sur le plan sanitaire notamment, n'ont-elles pas compliqué l'organisation de l'événement ?
«Ce n'était pas forcément plus compliqué car je suis parti du principe, dès la fin de l'édition 2021, que le festival aurait lieu normalement en 2022. On a travaillé dans cette optique-là, notamment pour réserver le matériel, et on n’a eu qu'à confirmer quand on a su qu'il n'y aurait pas de restriction.
Ces deux dernières semaines, on a constaté une très nette augmentation des ventes de billets.
Loïc Clairet, directeur des Francofolies d'Esch
Où en est la billetterie ?
«On a déjà largement dépassé notre objectif, qui était de 7.000 spectateurs sur les trois jours, de vendredi à dimanche. Avec la crise sanitaire et ses conséquences sur le monde de la culture, les habitudes des spectateurs ont changé: il y a moins de réservations longtemps à l'avance. Par contre, ces deux dernières semaines, on a constaté une très nette augmentation des ventes même s'il reste des places pour les trois jours, en fosse notamment.
En même temps, avec des têtes d'affiche comme PNL, Clara Luciani ou Eddy de Preto, il aurait été surprenant que le public ne réponde pas présent...
«Effectivement, mais il n'est pas uniquement question d'artistes. Quand on lance un festival, il faut aussi être attentif à son positionnement, à sa visibilité, à tout ce que l'on peut proposer autour, pour l'hébergement par exemple. C'est très différent d'un simple concert.
Finalement, la seule incertitude, inhérente à un festival en plein air, c'est la météo...
«Les concerts programmés ce mercredi et ce jeudi se déroulent dans des salles. Et de vendredi à dimanche, on devrait avoir du soleil. On croise les doigts !
Il était inconcevable de ne pas passer la frontière
Loïc Clairet, directeur des Francofolies, à propos des concerts programmés à Villerupt
Justement, mercredi et jeudi, des concerts ont lieu à L'Arche de Villerupt. Pourquoi cette programmation côté français ?
«Dès le départ, quand on a pensé et construit ce festival, on a voulu l'ancrer à Esch dans le cadre de la Capitale européenne de la culture 2022, mais aussi dans l'espace francophone dans lequel s'inscrit la ville. Il était inconcevable de ne pas passer la frontière, c'est une volonté forte de notre part. L'Arche de Villerupt est un bel écrin et de très beaux liens ont été noués, avec les collectivités notamment.»
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