Joanne Goebbels renonce à prendre la tête de la BnL
Joanne Goebbels renonce à prendre la tête de la BnL
(Jmh) - Nouveau changement pour la BnL. Un mois après le choix de Joanne Goebbels comme nouvelle directrice, cette dernière «a décidé de renoncer à cette nomination», indique lundi un communiqué du gouvernement. Une volte-face qui intervient malgré le soutien officiel de la ministre de la Culture qui voyait dans l'actuelle directrice adjointe de l'Athénée et vice-présidente des socialistes de la capitale une nomination «logique et objective».
Estimant que sa nomination a fait l'objet d'une «discussion publique véhémente», Joanne Goebbels se retire donc pour permettre à la BnL de bénéficier «de sérénité et de calme», éléments jugés indispensables pour l'activité de l'établissement installé désormais dans ses nouveaux locaux du Kirchberg. La ministre de la Culture devrait s'expliquer mercredi sur ce rebondissement. Une Sam Tanson qui, jusqu'à ces derniers jours encore, défendait le choix de l'ancienne directrice adjointe de l'Athénée pour prendre la tête de la BnL.
Le cinquième directeur
Pour succéder à Monique Kieffer, en poste depuis 1999, le Conseil de gouvernement a porté son choix sur Claude D. Conter, directeur du centre national de littérature basé à Mersch depuis 2012. Né en 1974, le quadragénaire a été collaborateur scientifique et/ou chargé de cours aux universités de Bamberg, Trèves et Munich et «visiting professor» à l'University of the South dans le Tennessee. Spécialiste des relations entre la littérature et le théâtre, la politique ou le droit, il prendra ses fonctions le 3 juillet prochain.
Pour mémoire, Claude D. Conter sera le cinquième directeur de la BnL depuis sa fondation en 1965. Parmi les missions qu'il devra mener à bien, la poursuite du processus de digitalisation des collections et des services. A ce jour, la BnL compte quelque 621.000 e-books et 77.600 e-journaux.
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