Fausti, le roi de la bonne humeur, n'est plus
Fausti, le roi de la bonne humeur, n'est plus
(Jmh) - Un pan entier de la culture luxembourgeoise s'en est allé, samedi. A 80 ans, Fausto Cima, dit Fausti, est décédé. Un musicien maîtrisant aussi bien la batterie que le violon ou la guitare qui aura non seulement occupé le devant de la scène pendant plus de 60 ans, mais aussi et surtout laissé une trace dans l'imaginaire collectif au travers de sa légendaire bonne humeur.
Connu aussi bien au Luxembourg, qu'en Allemagne, en Belgique ou en Suisse; Fausti a été l'un des premiers artistes à écrire des paroles en luxembourgeois, à une époque où cette démarche n'était pas considérée comme «socialement acceptable». S'il s'est essayé aux reprises internationales, comme celle de «Gigi l'amoroso» de Dalida ou avec la parodie du célèbre «Popcorn» électro-instrumental du groupe américain Hot Butter, Fausti était aussi auteur-compositeur.
Parmi ses titres les plus célèbres figurent «Moss am Bic», «On se Biitsch», «Hätt ech gutt en Hummer», «Zirtakiki Dänz» ou «Petz mir sin um Netz». Des morceaux qui résonnent dans la culture populaire au même titre que son auteur et interprète, devenu lui-même culte. Ce n'est donc pas un hasard si un documentaire réalisé par Andy Bausch en 2015 et intitulé «Faustino : One Man Show» s'attarde sur cette figure qui truste le podium des personnalités préférées des Luxembourgeois.
Ce n'est donc pas un hasard si l'annonce de son décès aura été suivie de multiples hommages, notamment du monde politique. Dans un message posté sur Twitter, Xavier Bettel (DP) indique notamment «avoir grandi avec lui» et «toujours avoir pu compter sur lui pour apporter un sourire».
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