The Blaze n’a pas déçu ses fans
The Blaze n’a pas déçu ses fans
Jacques Feis - Des musiciens - que l’on classera dans le registre «pop» au sens large par commodité - citant non pas d’autres musiciens parmi leurs influences majeures, mais des réalisateurs de cinéma (et non des moindres : Ken Loach, Inarritu), on n’en croise pas tous les jours.
Mais justement, l’itinéraire de Jonathan et Guillaume Alric dans la musique est pour le moins atypique. Le premier a étudié le cinéma à Bruxelles, le second est venu un jour lui donner un coup de main pour réaliser la bande-son d’un projet. Les deux cousins s’étant pris au jeu, The Blaze était né.
Forcément, son parcours ne ressemblera à aucun autre. C’est d’abord par la qualité de ses vidéos, couronnées d’awards un peu partout dans le monde, qu’il se rend célèbre. De bien jolis courts-métrages que ces vidéos ! Elles racontent des histoires de gens simples, dont les rapports oscillent entre amour et amitié, le tout ponctué par des beats electro rêveurs.
Scénographie d’une élégance rare
Restait à savoir ce qu’un duo peaufinant autant le travail en studio est capable de faire dans les conditions du live, et The Blaze était un peu attendu au tournant.
Bilan après une heure et demie de concert : le millier de fans et curieux entassés dans le Club de la Rockhal n’a pas été déçu. Le show cumule tous les artifices que permet la technologie contemporaine.
La scénographie, par exemple, est d’une élégance rare : évoluant dans une sorte de grosse boîte blanche, dont la façade est composée de deux parois coulissantes faisant également office d’écrans pour les projections vidéo, les deux hommes se font face autour d’un élément central aux reflets cristallins, où ils s’affairent avec la minutie et la précision de laborantins.
Là où les deux cousins sont très forts, c’est qu’ils réussissent néanmoins à éviter la froideur clinique que pourrait laisser présager une telle mise en scène.
Au contraire : aussi «boombastic» qui puissent être les beats électroniques, la musique de The Blaze reste profondément romantique, empreinte d’une douceur soulignée par la multiplicité de nappes sonores aux échos infinis.
Beaucoup de spectateurs connaissent les textes par cœur. C’est d’autant plus remarquable que le chant n’est pas le meilleur atout des deux hommes – les voix sont systématiquement traitées et noyées dans le son d’ensemble -, et que le duo compose plus de mélopées que de véritables mélodies. C’est bien le seul petit bémol à retenir de la soirée.
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