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Parler d'une seule voix pour mieux se faire entendre
Kultur 5 Min. 07.10.2022 Aus unserem online-Archiv
Décentralisation de l'offre culturelle

Parler d'une seule voix pour mieux se faire entendre

Lizz Wright illuminera avec son chant jazz tout en couleurs le Trifolion le 3 novembre.
Décentralisation de l'offre culturelle

Parler d'une seule voix pour mieux se faire entendre

Lizz Wright illuminera avec son chant jazz tout en couleurs le Trifolion le 3 novembre.
Photo: Trifolion
Kultur 5 Min. 07.10.2022 Aus unserem online-Archiv
Décentralisation de l'offre culturelle

Parler d'une seule voix pour mieux se faire entendre

Thierry HICK
Thierry HICK
Le Réseau des centres culturels régionaux veut avec son nouveau festival «Resonanz» promouvoir la culture en région.

La Kulturfabrik (Esch/Alzette), le CAPE (Ettelbruck), le Prabbeli (Wiltz), le Mierscher Kulturhaus (Mersch), le Cube 521 (Marnach), l'opderschmelz (Dudelange), le Trifolion (Echternach), le Kulturhaus Niederanven (Niederanven), le Kinneksbond (Mamer), et l'Aalt Stadhaus (Differdange) ont a minima deux points communs: tous sont des centres culturels régionaux et tous sont mobilisés pour défendre une programmation culturelle en province, complémentaire et différente de l'offre pléthorique de la capitale avec ses différentes mastodontes et de celle d'Esch 2022. 

C'est pour mieux se faire entendre, que le Réseau des centres culturels régionaux lance un nouveau festival: «Resonanz». Le concept est simple: faire participer les dix maisons membres du réseau autour d'une idée commune. Mais aussi de mieux mettre en lumière les spécificités de chaque membre.  Car, de Differdange à Marnach, comme le signale Réjane Nennig de l'Aalt Stadhaus, chaque directeur a de longue date pris conscience qu'il fallait pour la programmation exploiter un volet artistique particulier, les fameuses niches.  Etre purement généraliste, comme son voisin, n'est pas une piste à suivre: tous ont reconnu la nécessité d'une spécialisation bien réfléchie. 

Le chorégraphe Robyn Orlin présentera le 8 novembre sa danse «We wear our wheels with pride».
Le chorégraphe Robyn Orlin présentera le 8 novembre sa danse «We wear our wheels with pride».
Photo: Kinneksbond

Ce constat est et reste le leitmotiv du réseau qui a vu le jour en décembre 2008. «Le spectateur va là où il est certain de trouver ce qu'il cherche», note Claude Mangen, le directeur du Mierscher Kultur. Son collègue du Kinneksbond, Jérôme Konen, lui emboîte le pas: «Au Luxembourg, contrairement à l'étranger, la proximité des centres culturels joue en notre faveur».  En pratique, ces avantages cités, peinent encore et toujours à percer. Et pourtant, des exceptions existent.

On est là! Venez chez nous!

Maxime Bender, Trifolion

Provoquer des transhumances culturelles

C'est précisément pour provoquer des transhumances culturelles que le Réseau a eu l'idée de lancer un nouvelle offre culturelle décentralisée. «On est là! Venez chez nous!», lance Maxime Bender, le maître du Trifolion, qui a succédé à Carl Adalsteinsson à la présidence du Réseau des centres culturels régionaux. 

Récente réunion de famille des responsables des dix centres culturels régionaux au Kinneksbond de Mamer (de g. à d.): Christiane Keipes (Cube 521), Réjane Nennig (Aalt Stadhaus), Marlène Kreins (opderschmelz), Maxime Bender (Trifolion), Elvira Mittheis (Prabelli), Carl Adalsteinsson (CAPE), Jérôme Konen (Kinneskbond), John Rech (opderschmelz), Nora Waringo (Kulturhaus Niederanven), René Penning (Kulturfabrik), Stéphanie Neiers (Kultturhaus Niederanven), Claude Mangen (Mierscher Kulturhaus).
Récente réunion de famille des responsables des dix centres culturels régionaux au Kinneksbond de Mamer (de g. à d.): Christiane Keipes (Cube 521), Réjane Nennig (Aalt Stadhaus), Marlène Kreins (opderschmelz), Maxime Bender (Trifolion), Elvira Mittheis (Prabelli), Carl Adalsteinsson (CAPE), Jérôme Konen (Kinneskbond), John Rech (opderschmelz), Nora Waringo (Kulturhaus Niederanven), René Penning (Kulturfabrik), Stéphanie Neiers (Kultturhaus Niederanven), Claude Mangen (Mierscher Kulturhaus).
Photo: Alain Piron


Serge Tonnar a choisi la Kufa pour présenter sa nouvelle galette  «Jo an Amen» le 22 octobre.
Serge Tonnar a choisi la Kufa pour présenter sa nouvelle galette «Jo an Amen» le 22 octobre.
Photo: Kulturfabrik

Occuper le terrain

Ce nouveau festival aura lieu tout au long des semaines d'automne (voir encadré). Les dates choisies ne sont pas fortuites. Suite à la pandémie et suite aux longs mois de confinements, de fermetures, d'annulations et de reports, il s'agit désormais de montrer sa présence sur le terrain.  «A nous de refaire bouger les spectateurs», insiste Claude Mangen, qui tout comme ses collègues, redoute une absence de spectateurs.

En ce qui concerne l'absence du public évoquée, les raisons éventuelles sont nombreuses. Il n'existe pourtant pas de réponses fixes aux nombreuses questions qui se posent.

René Penning, Kulturfabrik

Même si les jauges réduites appartiennent au passé, certains spectacles ne font toujours pas le plein de spectateurs. Les programmes dits «plus légers» s'en sortent un peu mieux. René Penning, de la Kulturfabrik, a un élément de réponse: «Après la crise, le public a peut-être plus besoin de divertissement.  En ce qui concerne l'absence du public évoquée, les raisons éventuelles sont nombreuses. Il n'existe pourtant pas de réponses fixes aux nombreuses questions qui se posent.» 

Le Soweto Gospel Choir est attendu à Ettelbruck le 15 novembre.
Le Soweto Gospel Choir est attendu à Ettelbruck le 15 novembre.
Photo: CAPE

Une idée à creuser

Ainsi, c'est dans ce contexte d'incertitude persistante que se déroulera le festival «Resonanz», qui mettra en évidence et à tour de rôle les 10 maisons culturelles. De quoi couvrir pratiquement tout le territoire du pays.  Chaque centre culturel a pioché dans sa programmation propre pour élaborer une affiche commune équilibrée et surtout à l'image de la diversité de la culture en région.  

A la fin de l'année, un premier bilan sera élaboré. En attendant une seconde édition de  «Resonanz»?  Pourquoi pas, font valoir les membres du Réseau. Claude Mangen a lui aussi une petite idée derrière la tête. «On pourrait imaginer une sorte de rallye culturel à travers le pays, avec à chaque étape une collecte de points pour récompenser ceux qui voyagent pour aller au spectacle.»  Une idée à creuser... 

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