Fit4Start: Nouveau dispositif d'aide aux start-ups
Fit4Start: Nouveau dispositif d'aide aux start-ups
- Mon premier, Houser, est un site internet qui permet de se faire une idée réelle d'un bien immobilier et de le suivre dans le temps.
- Mon deuxième, BitBank, entend rendre plus sûres les données des entreprises où DropBox et autres géants mondiaux ont échoué.
- Mon troisième, Sport50Network, a déjà séduit la moitié des clubs de football de la BGL Ligue avec son outil de recherche de sponsors et de gestion des membres...
Mon tout est la première promotion de «Fit4Start», le nouveau programme de soutien aux start-ups à peine formées, présenté hier matin au Technoport par la secrétaire d'Etat à l'Economie, Francine Closener.
Retenues par un jury composé du p.-d.g. de Trendiction Robert Glaesener, celui de BHS Services Marco Houwen et le secrétaire général de l'UEL Nicolas Henckes, ces trois sociétés se verront offrir une aide de 50.000 euros pour peu qu'elles aient elles-mêmes 10.000 euros à mettre dans l'aventure, plus quatre mois d'hébergement au Technoport et le coaching de Carl Danneels et Michel Duchateau.
Basé sur le lean, bien connu dans le monde des start-ups, cet accompagnement leur permettra d'identifier leurs clients potentiels, de soigner le design et de valider un premier produit commercialisable avant différents ateliers pour aller à la conquête d'un (des) marché(s).
L'appui de Luxinnovation et du Technoport à l'initiative du ministère offre évidemment un gage de connection avec d'éventuels business angels ou venture capitalists en fin de ce parcours express, rendu court pour ne pas permettre à ces projets, qui doivent être portés par au moins deux personnes, de ne pas traîner en route. Si la première promotion ne comporte que trois sélectionnées, les futures comprendront cinq sociétés à chaque fois, c'est-à-dire deux fois par an.
Luxinnovation, qui reçoit déjà trois cents projets par an dont les deux tiers dans le domaine des technologies de l'information et de la communication espère ainsi attirer encore plus de jeunes porteurs de projets pour développer l'écosystème.
La ministre, elle, en est sûre: plus de dispositifs d'amorçage de ce type voient le jour au Luxembourg, plus ils seront nombreux – et souvent complémentaires – pour venir au service d'un ou de futurs géants de demain. (T. L.)
